Naissance d'une association de tourisme Saoudi El Amalki Contre toute attente et en pleine période du Covid 19, le vieux routier du tourisme de la région, Abdelhadi Alami ayant roulé sa bosse dans le secteur de l'hôtellerie, a jugé bon de créer une nouvelle structure associative sous le nom de : «Association du développement du tourisme à Agadir». Selon l'initiateur qui vient d'organiser une conférence de presse, cette instance ambitionne d'impulser l'élan du secteur tant à la capitale du Souss qu'à la région. Tout en déclinant l'utilité et l'objectif visés par cette constitution, le promoteur n'a pas manqué, non plus, de fustiger la situation touristique dans la station balnéaire, comme il a déjà fait, dès son retour au bercail, après des années d'activité dans la cité ocre. En fait, il n'a pas eu de cesse de qualifier la ville qu'il quittait il y a des lustres, de «village», faisant allusion à son état compatissant dans lequel elle s'est advenue, comparativement à son tempérament flamboyant de jadis. D'après cet ardent opérateur, l'association renferme une flopée de journalistes qui met en avant des ébauches numériques contribuant à la mise sur orbite la destination d'Agadir, en tant que site de marque du royaume. En fait, cette institution touristique à vocation aussi bien régionale que nationale, a tendance à placer ses antennes un peu partout dans le pays dont celle de Casablanca fonctionne d'ores et déjà. En dépit de la propagation de la pandémie, le promoteur touristique tente de faire éclore ses cédera de redressement du secteur et appelle ses pairs et les autres intervenantes de tous bords à adhérer à ce projet d'envergure. Réussira-t-il dans cette épreuve? Seul l'avenir est habilité à révéler! En tous cas, on doutera bien de la nécessité de faire fleurir des structures associatives, alors que les énergies des professionnels se devront de se conjuguer sous un même toit tributionnel pour mieux porter un plaidoyer fort et persuasif auprès des divers décideurs et contribuer de concert à assurer la relance escomptée. On ne saurait prétendre à élargir l'éventail de rehaussement du secteur, en ces moments épidémiques dans fédérer les efforts du domaine, toutes branches réunies, en étroite collaboration avec les services de tutelle et les différents partenaires. L'union fait la force, disait l'autre. On notera aussi, au passage, le fait de faire figurer le nom de Said Scally, l'un des figures de proue du secteur, sans son consentement, alors qu'il venait de perdre son épouse et s'était fort occupépar lacérémonie funéraire. Le fait de mentionner «malicieusement» le nom de cegrand ténor du domaine touristique, à son insu, dénote de manque d'éthique et de déloyauté envers non pas seulementleconcernémais de toute l'image du secteur. Une bourde qui inaugure mal les débuts d'une association superflue!