Nouveau record touristique pour la Tanzanie    La Côte d'Ivoire numérise ses services judiciaires    Ghana. Johnson Asiamah nouveau gouverneur de la banque centrale    Revue de presse de ce mardi 4 février 2025    La Bourse de Casablanca ouvre dans le vert    Mercato d'hiver: Manchester City hyperactif, le Real tranquille    Droit de grève : Le projet de loi adopté par la Chambre des conseillers    Forum africain de la cybersécurité: Le Maroc promeut une approche collaborative et visionnaire (experts)    Tebboune menace le Maroc, mais le Royaume du Maroc reste plus fort et prêt à tout moment    Le temps qu'il fera ce mardi 4 février 2025    Les températures attendues ce mardi 4 février 2025    Ittihad de Tanger (IRT): Les sections football, basket, beach soccer à l'honneur    Maroc : Décès du général de Brigade Youssef Oulad Alla    Grâce à des informations de la DGST, 7 terroristes arrêtés en Espagne    Interview avec Jihad Jekki : « La cuisine marocaine cartonne, mais le chef marocain reste peu valorisé »    Cinéma Marocain : Un chiffre d'affaires de 127 Millions de Dirhams en 2024    Marché du travail : L'emploi salarial touche près de 6 actifs occupés sur 10    La Lazio annonce l'arrivée de Reda Belahyane    Une perte douloureuse au sein des Forces Armées Royales... Le Commandant de la garnison militaire de Smara est décédé    Droits de douane américains: Chute des actions des constructeurs automobiles asiatiques    Marrakech : Arrestation d'un criminel français sous mandat d'arrêt international    Températures prévues pour le mardi 4 février 2025    Morocco's tourism receipts reach record 112 billion dirhams in 2024    Le sénateur américain Joe Wilson appelle à l'arrêt de l'aide américaine et à l'imposition de sanctions contre la Tunisie    Japon: OpenAI lance « Deep Research », un outil de recherche avancée pour ChatGPT    CV, c'est vous ! EP – 81. Youssef Ait Seghir, consultant financier par passion    Défense du patrimoine culturel et «nationalisme»    Maroc : 5 romans de Rachid Benzine regroupés dans un coffret    Pari d'une grève à double tranchant    Fenerbahçe : La réaction humoristique de José Mourinho suite à l'expulsion de En-Nesyri    Algérie : Dans un entretien au quotidien français L'Opinion, Tebboune démasque son régime    Interview avec Ali Moussa Iye : «Mes ancêtres ont pensé un système holistique de droit et de philosophie»    Décès de Soufiane El Bahri, administrateur de la page non-officielle du roi Mohammed VI    Morocco : Post-vacation measles measures not enough    Rougeole, campagne agricole... au menu du prochain Conseil de gouvernement    Transfert : Adam Aznou prêté à Valladolid    Les origines marocaines du président du Sénat brésilien    Ethiopie. Abiy Ahmed président du Parti de la prospérité    Football : Adidas dévoile le ballon officiel de la Coupe du monde des clubs 2025    CAN Maroc 2025. Le calendrier des rencontres    495 Marocains bientôt renvoyés des Etats-Unis    Le taux de chômage au Maroc atteint 13,3 % en 2024, avec une hausse notable des inégalités    L'ESPAGNE RENFORCE SON DIALOGUE CULTUREL AVEC LE MAROC    Mémoires d'un nationaliste marocain sauvés de l'oubli    Tebboune : «The Sahrawis are asking for weapons, but we are not giving them»    Football : La semaine folle de Osame Sahraoui avec le LOSC    Washington annonce la suspension de son aide à l'Afrique du Sud et exige une enquête sur les violations des droits humains    Le journaliste Ayoub Errimi n'est plus, le monde médiatique en deuil    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



À Dar Souiri, la poésie de Mbarek Raji dialogue avec les œuvres de Slimane Drissi
Publié dans Albayane le 08 - 10 - 2020

Tout est poétique à la cité des Alizés. Tout est inspirant à Mogador; ce musée à ciel ouvert. À la mythique salle de Dar Souiri, au cœur d'Essaouira, la poésie de Mbarek Raji dialogue avec les œuvres de Slimane Drissi. «Ce n'est pas exactement Noir, mais c'est Noir» est le thème de cette exposition organisée par l'association Essaouira Mogador, et qui sera ouverte jusqu'au 17 octobre aux férus de la peinture et des poésies.
En effet, un tableau n'est pas un long fleuve ‘'poétique'' tranquille. Un tableau, c'est aussi un tissu de signes, de vibrations, de sens où se conjuguent les essences humaines. «Mêler la poésie et la peinture, c'est comme creuser dans deux jardins adjacents, l'un à l'autre», précisent Mbarek Raji et Slimane Drissi.
Ce travail, expliquent-ils, ressemble à une œuvre réalisée à deux mains. C'est aussi quand un poète et peintre creusent avec la même pioche à la quête de la beauté et des images poétiques. A vrai dire, la puissance du verbe s'effondre dans la sensibilité de la couleur et la force de la matière.
Dans ce travail, les deux poètes croisent les regards, se voient, communiquent devant une glace où l'un se retrouve dans l'image de l'autre.
''Ce n'est pas exactement Noir, mais c'est Noir'' est le fruit de plusieurs rencontres entre le poète et le peintre qui ont des affinités à la fois esthétique et poétique. Ces rencontres, dialogues, échanges dans l'atelier de Slimane Drissi ont débouché sur cet événement réalisé à quatre mains.
Dans les œuvres de l'artiste, le noir est omniprésent en référence à la situation actuelle que traverse le monde. Un contexte mitigé et incertain ! ''Ce n'est pas exactement Noir, mais c'est Noir'' est un regard sur la condition humaine et les turbulences qui suscitent le doute et l'instabilité. Ainsi, les zones d'ombres représentées sur les toiles interpellent l'œil et la conscience dans une terre qui agonise.
Chaque texte à son contexte et chaque toile à une âme puisée dans son époque. Or, dans cette noirceur, une lueur d'espoir jaillit dans le blanc, terre promise des âmes pures et sensibles.
Une poétique du signe...
Les tableaux de Slimane Drissi regorgent de signes dominent la toile. En effet, les chiffres, les dates, les symboles sont des éléments essentiels dans l'œuvre de l'artiste. «Quand on passe auprès d'un mur, les symboles sautent aux yeux. Ils nous interpellent. Le temps s'incarne aussi sur les murs. Il s'y conjugue. Le mur est une mémoire qui se souvient de certains événements. En outre, le mur avale assez de choses qui restent gravées sur sa surface; il garde une empreinte du temps. Avec le temps, un vieux mur avec ses traces devient une œuvre», a-t-il expliqué.
Essaouira, la ville des vents et arts est la muse du peinture, sa terre natale. C'est dans cette ville où l'artiste s'inspire et peint ses œuvres.
«Essaouira est une ville mystérieuse. Il y a quelque chose d'étrange dans l'âme de cette cité. C'est une ville d'artistes. C'est un grand atelier à ciel ouvert, vu son architecture, les cultures et les civilisations qui ont cohabité dans ce terroir. Ce métissage entre toutes les traces et les composantes : musulmanes, juives, africaines, méditerranéennes, a donné une richesse aux travaux artistiques», a-t-il ajouté.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.