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Sur la création
Regard...
Mohamed Nait Youssef
Publié dans
Albayane
le 14 - 07 - 2013
Regard...
Comme le disait Albert Camus «créer c'est vivre deux fois». La création, en fait, est une certaine affirmation de soi dans le monde, une trace que l'artiste ou le créateur laisse après sa disparition physique. Dans cette optique, c'est son œuvre qui le rend vivant quelles que soient l'ère et la génération.
Il en est ainsi de certains grands hommes dans des domaines différents, en l'occurrence Socrate, Shakespeare, Baudelaire, Beethoven, Van Gogh et bien d'autres... qui ont marqué ce monde par leurs chefs-d'œuvre ainsi que des personnalités qui ont changé ce monde.
La création est également un acte de dévoilement et de révélation de l'être humain. Un acte qui cultive et rend l'existence plus utile. Elle a cette capacité de déconstruire les mythes de tous les mauvais temps tels que la violence, la haine, la guerre, le racisme... et toutes sortes de forces réactives. La création plante les racines de la paix et de la tolérance. L'acte de créer, finalement est un voyage à la rencontre de l'autre dans sa différence culturelle et civilisationelle. L'art en particulier dans cet esprit, tisse les liens de dialogue et vénère cette philosophie du vivre ensemble entre toutes les composantes constituant le tissu social et culturel de nos sociétés. La création est une invitation au voyage, notamment au monde de la beauté et à cet univers où l'âme médite en paix. L'homme, in fine, habite en artiste, musicien, peintre, poète, philosophe...et, finalement, citoyen qui jouit de cet art de vivre et cette vision du monde créatrice afin de penser et panser les plaies de ce monde fou et désorienté... Créer, si nous osons dire, c'est sauver le monde. Allons-y, sauvons la vie, sauvons l'existence !
***
Entretien avec le poète marocain Abdellatif Bhiri
«Facebook représente une jauge pour mes textes...»
Al Bayane : Avant de démarrer cette interview, permettez-nous de vous féliciter à l'occasion de la parution de votre recueil poétique intitulé « Bribes et étincelles » le 30 mai dernier aux éditions Edilivre.
Abdellatif Bhiri : Bonjour, merci à vous également pour cette invitation.
Qui est Abdellatif Bhiri ?
Abdellatif Bhiri est un quinquagénaire né à
Safi
en 1962. Sa famille déménage la même année à
Casablanca
où il passera 30 années de sa vie. Après avoir décroché sa licence es-Lettres françaises, il devient professeur de langue française à
Ouarzazate
,
Chichaoua
et
Youssoufia
où il exerce toujours. Père de famille, il a deux enfants : un garçon de 21 ans et une fille de 13 ans.
Comment avez-vous découvert l'univers poétique ?
La découverte du monde poétique s'est opérée d'elle-même. D'abord, elle s'est développée par des penchants à la rêverie depuis mon jeune âge, ensuite, par l'accumulation de beaucoup d'années de lecture des « PHARES » de la littérature universelle. Je ne citerai que Victor Hugo, Charles Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Apollinaire, Louis Aragon, Abdellatif Laâbi...Les poètes arabes ne sont pas en reste. Je cite Al Moutanabbi, Mahmoud Darwiche, Nizar Kabbani, Modaffar Ennawab et Adonis. Mes différentes affectations professionnelles m'ont permis de connaître d'autres horizons, d'autres climats et donc de nouvelles sensations et de nouvelles images.
Pourquoi la poésie ? Combien de temps avez-vous consacré à l'écriture de votre recueil ?
J'ai une certaine propension pour l'écriture concise et pertinente. Arriver à condenser mes émotions, mes souffrances et celles des autres dans un poème demande beaucoup de travail. La poésie me permet de concentrer mes états d'âme et mes humeurs sans aucun risque de dispersion. Mon recueil s'étale sur une longue période, allant des années 80 à nos jours. Il renferme des poèmes de jeunesse (dont certains ont déjà paru à AL BAYANE en 1985, je crois... !) et d'autres plus récents.
Que voulez-vous dire par le titre de votre recueil ? Quelles sont les lettres de noblesse que vous aimez véhiculer à travers les mots ?
Bribes et étincelles est un recueil qui ne s'inscrit pas dans une synchronie. Les poèmes qui y figurent semblent disparates, mais le fil directeur sous-jacent et qui assure leur unicité c'est une profonde sensibilité et une grande sincérité. Les bribes sont des moments qui ont marqué ma vie de tous les jours. Les étincelles sont les instants forts de mon existence qui ont engendré quelques-uns de ces poèmes. Comme les mots ne sont jamais anodins, j'aime, à travers ma poésie, véhiculer les valeurs universelles de l'amour, de l'amitié, du respect de la femme et de l'environnement. Je suis contre toutes les formes de racisme et d'obscurantisme.
Quel regard portez-vous sur le monde de l'édition au Maroc ?
L'édition au Maroc a encore beaucoup de chemin à faire. C'est très difficile pour un débutant de publier ici au Maroc.
Comme d'autres poètes marocains vous partagez vos textes sur votre mur «Facebook». Comment trouvez-vous ce réseau social dans l'échange culturel et poétique ?
Utilisé à bon escient, tout réseau social quel qu'il soit est un tremplin vers la consécration. A travers ma modeste expérience, Facebook représente une jauge pour mes textes. Les « Feed-back » y sont très enrichissants, les amitiés aussi. Ce réseau occasionne des rencontres avec des gens de cultures différentes, mais surtout avec des créateurs marocains (artistes peintres, musiciens, écrivains, poètes, dramaturges, paroliers...)
Aimez- vous lire pendant le mois de ramadan ? Proposez- nous un nouveau recueil poétique d'un poète marocain à lire pendant le mois du jeûne ?
La lecture est un acte permanent, mais durant ce mois sacré, elle est plus légère et moins corsée ! Je proposerai encore et toujours toute la poésie d'Abdellatif Laâbi.
Un mot aux lecteurs à cette occasion ?
Je souhaite à toutes et à tous un mois de Ramadan plein de spiritualité, de sérénité et de... lecture. L'idéal dans la vie est de toujours apprendre à apprendre.
Passion
Une pluie de feu s'abat
Sur ce qui reste de mon cœur
Embrasant mes sens avec ardeur
Rêve incendiaire, ciel trop bas
Voyage aux confins des émois
En moi, sévit ton grand amour
Et je m'en réjouis chaque jour
Mon cœur jubile, jamais il n'atermoie
Ma passion n'est pas un simulacre
Ton feu ardent est impondérable
Ton existence est tellement vénérable
Nos transports ne sont jamais âcres
Tu es la flamme de mes rêves nocturnes
Tu es l'étincelle berçant tous mes sens
Tu es amour, joie et innocence
Tu hantes mes rêveries diurnes
©01/05/2013 Abdellatif BHIRI.
Bio-express
Abdellatif Bhiri est un natif de
Safi
en 1962 et un amoureux de la poésie et des belles littératures. Sa carrière de professeur de langue française lui a ouvert les portes sur l'univers des grands maitres de la lettre. Ce poète simple et authentique nous invite à un voyage poétique travers son premier recueil de poésies «Bribes et étincelles» paru très récemment en
France
.
*********
Rencontre avec l'artiste peintre... Ilham Laraki Omari
«Le mois sacré me nourrit spirituellement et m'inspire artistiquement»
Elle a choisi la peinture comme moyen de dévoilement. Ses toiles reflètent la générosité de son âme et son cœur. Dans chaque point de sa touche artistique, Ilham, jeune artiste peintre, jette son public dans un univers mystique et réconfortant.
Al Bayane : Parlez-nous en quelques mots de votre premier rapport avec la peinture?
Ilham Laraki Omari : Mon premier rapport avec la peinture remonte à mon enfance. Tout au long de ma scolarité chez les bonnes sœurs, on avait des ateliers de peinture, de dessin, de poterie, de sculpture en argile et de broderie sur tissu chaque mercredi. J'en garde une belle empreinte de souvenirs.
D'où vous vient cette passion pour les beaux-arts ?
Elle m'est venue naturellement. De nature discrète, parlant peu, je m'exprime et me dévoile surtout à travers mes toiles. Après une licence en gestion, j'ai suivi 5 années d'études académiques de dessin pour me consacrer à cette passion qui m'habite... Chaque touche est une confidence, un dialogue, un jet d'énergie de mon profond ressenti.
Quelle est votre démarche artistique ?
Je n'ai jamais obéi à des normes précises. Le parcours artistique ainsi que les étapes de mon cursus en peinture évoluent et murissent avec le temps. Dans mes débuts, j'ai fait beaucoup de figuratif. J'ai par la suite évolué vers un autre registre où se mêlent réalité et abstrait dans un flou artistique qui incite l'observateur au rêve et à l'évasion... Aujourd'hui, je m'épanouis pleinement dans l'abstrait, avec une liberté sans retenues.
Que voulez-vous transmettre par vos tableaux ?
Je ne peux pas prétendre véhiculer un message précis qui devrait être perçu dans mes toiles. Mais je souhaite transmettre à mon tour cette énergie qui m'envahit sous l'émotion étincelle à l'origine de l'œuvre, la drainer, la rendre perceptible face à la personne qui prendra le temps de regarder mes œuvres.
Je m'inspire de notre univers, de la terre, du feu, de l'infini des créations divines, du plus grand à l'infiniment petit, la toile prend vie sous l'émotion, peut toucher comme le feraient des mots, profondément.
Quel regard portez-vous sur la situation des jeunes artistes marocains ?
Le Maroc regorge de talents, l'histoire des arts plastiques de notre pays est riche et notre patrimoine culturel permet aux jeunes marocains de s'exprimer de diverses manières et performer dans tous les courants artistiques. Je pense qu'on a un grand potentiel de jeunes artistes marocains, auquel il suffit de donner l'occasion de s'exprimer et nous sommes tenus de les promouvoir et les mettre en avant pour qu'ils puissent assurer la relève et hisser le Maroc autant qu'un grand pays dans la création artistique.
Faites-vous de la peinture pendant le ramadan ?
Oui, c'est le mois où je peins le plus dans l'année, la spiritualité de ce mois sacré me nourrit et m'inspire.
Au-delà de la peinture, qu'aimez-vous faire pendant ce mois ?
J'aime me recentrer sur moi même, prier et faire de mon mieux pour accomplir mon jeûne comme il se doit avec beaucoup de plaisir et de sérénité.
J'essaye aussi de limiter mes activités pour concentrer toute mon énergie sur la création et la recherche artistique.
Quel est votre plat préféré ?
Le poisson, une belle daurade au gros sel est une « ch'hiwa » pour moi.
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