C'est un fait. L'évolution de la question du Sahara marocain au niveau des instances onusiennes conforte l'approche marocaine, en dépit des manœuvres interminables des ennemis de l'intégrité territoriale du royaume. En effet, les résolutions successives du Conseil de sécurité, notamment les résolutions 2468 et 2494, ont consacré l'exclusivité onusienne du processus politique. De même, la prorogation du mandat de la Minurso pour une période d'un an, constitue un signal clair de son attachement à garantir la bonne marche du processus politique, en tenant en compte le contexte régional et de ses ondulations, et de la nécessité de travailler pour garantir un engagement total et sérieux, pour toutes les parties concernées par le processus des Tables rondes. Dans le même sillage, le Conseil de sécurité a préservé les acquis du Maroc, en réitérant une fois de plus la prééminence de l'initiative marocaine d'autonomie, et en saluant les efforts sérieux et crédibles que le Royaume déploie pour faire avancer le processus politique. En parallèle de ces acquis, il faut souligner la poursuite du retrait de reconnaissance de l'entité fantoche. Dans le même sillage, les positions internationales ne laissent pas l'ombre d'un doute sur la crédibilité de l'initiative marocaine, barrant du coup la route aux ennemis de l'intégrité territoriale qui ne lésinaient pas sur les moyens afin de retarder la mise en application de la solution politique. Autant dire que la communauté internationale adhère à l'approche marocaine et à son initiative d'autonomie sous souveraineté marocaine, seule issue pour enterrer ce conflit artificiel qui n'a que trop duré. En suivant l'évolution de ce processus qui confirme d'ailleurs le bien fondé de l'approche marocaine, force est de souligner la clairvoyance de SM le Roi Mohammed VI qui a tracé cette voie en vue de résoudre ce problème. C'est dire qu'en dehors de l'Initiative d'autonomie sous souveraineté marocaine, dont la communauté internationale a reconnu le sérieux et la crédibilité, il n'y a pas d'autre alternative. Toutes les parties concernées, notamment les décideurs algériens, ne le savent que fort bien. D'ailleurs, SM le Roi Mohammed VI avait affirmé et réaffirmé à plusieurs reprises qu'aucun règlement de l'affaire du Sahara n'est possible en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, et en dehors de l'Initiative d'autonomie, dont la communauté internationale a reconnu le sérieux et la crédibilité. Aujourd'hui, le processus politique mis sur les rails par le Conseil de sécurité de l'ONU, en vue de résoudre le conflit régional créé autour du Sahara marocain, prend forme et se dirige vers sa concrétisation. Ce processus est d'ailleurs bien cadré par les résolutions onusiennes. Et sur le terrain, la région du Sahara marocain connait une dynamique de développement tous azimuts et sans précédent grâce à la politique de développement et d'investissement menée par le Maroc. Aujourd'hui, la région du Sahara marocain s'érige en un pôle économique et un pôle majeur de coopération Sud-Sud. Dans ce cadre, les populations des provinces du Sud du Royaume sont impliquées dans la vie politique et choisissent leurs représentants dans les conseils locaux et au parlement. Quoi qu'il en soit, le dossier est désormais sur la voie onusienne. D'ailleurs, SM le Roi Mohammed VI avait fait le cadrage de ce processus et les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies ont confirmé le bien fondé de la position marocaine et la pertinence de l'initiative d'autonomie sous souveraineté du royaume. En effet, dans ses discours, le souverain a toujours cerné cette problématique, la mettant dans son contexte et dévoilant les manœuvres orchestrées par les ennemis de l'intégrité territoriale du royaume. «Le Maroc restera dans son Sahara, et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu'à la fin des temps», avait formulé SM le Roi Mohammed VI dans un discours adressé à la Nation à l'occasion du 39ème anniversaire de la Marche verte. C'est la cause de tout un peuple. Belkassem Amenzou