Le processus politique avance doucement et sûrement sur la voie onusienne vers une solution politique au conflit artificiel provoqué autour du Sahara marocain il y a plus de quatre décennies. En effet, lors des débats ayant ponctué les travaux de la quatrième commission de l'Assemblée générale de l'ONU, la légalité internationale l'a emporté sur les manœuvres orchestrées par les ennemis de l'intégrité territoriale du royaume. A l'issue de ces débats, mercredi, ladite commission a adopté, sans vote, une résolution réitérant son soutien au processus politique mené sous les auspices des Nations-Unies pour le règlement de la question du Sahara marocain, et appelé les Etats de la région à coopérer pleinement avec le SG de l'ONU. C'est dire que le processus a bien été conforté sur la voie onusienne, renvoyant ainsi aux calendes grecques les thèses fictives des séparatistes et de leurs commanditaires. En fait, la résolution appuie le processus politique basé sur les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007. Et ce, en vue de parvenir à une solution «politique juste, durable et mutuellement acceptable» à la question du Sahara marocain. Par cette résolution, l'instance onusienne serre l'étau sur les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc et les recadre sur la voie de la légalité internationale, confortant l'initiative d'autonomie sous souveraineté marocaine comme base des négociations en vue de clore ce fichier qui entrave le développement de la région et menace sa stabilité. Il faut dire que la diplomatique marocaine a bien été agissante et pertinente dans la gestion de ce dossier et des positions des pays amis, notamment dans le Golfe, pays, dont les différends régionaux n'ont pas changé d'un iota leur position sur cette question. Ainsi, la légitimité de la cause a uni des pays, dont les positions, quoique divergentes sur d'autres dossiers, ont convergé vers l'approche marocaine. Dans ce registre, la résolution fait référence aux résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, ayant consacré la prééminence de l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc, saluée par l'Organe exécutif et l'ensemble de la communauté internationale comme étant une initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce différend régional. Le texte soutient également les recommandations de la résolution 2414 adoptée le 27 avril 2018 par le Conseil de sécurité, qui appelle à faire des progrès dans la recherche d'une solution politique réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara, qui repose sur le compromis. Une résolution qui s'inscrit dans l'esprit de la proposition marocaine qui reste d'ailleurs la seule voie vers une solution politique. Car, «le Maroc refuse toute aventure aux conséquences incertaines, potentiellement dangereuses, ou toute autre proposition creuse ne servant à rien d'autre qu'à torpiller la dynamique positive enclenchée par l'initiative d'autonomie», avait affirmé SM le Roi Mohammed VI dans un discours adressé à la Nation à l'occasion du quarantième anniversaire de la Marche verte.