La pertinence de l'approche marocaine d'autonomie des provinces sahariennes sous la souveraineté du royaume a été de nouveau soulignée et appuyée par le Conseil de sécurité de l'ONU. En effet, lors d'une séance dédiée, mercredi, au briefing de l'instance onusienne par l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Horst Köhler, sur sa récente visite dans la région, notamment le Sahara marocain, «les membres du conseil de sécurité ont unanimement réaffirmé leur ferme soutien à une solution politique réaliste, pragmatique, crédible et durable» à ce conflit artificiel dans la région. A ce propos, les membres de l'instance onusienne se sont référés à la résolution 2414. Dans cette résolution 2414 du 27 avril 2018, rappelle-t-on, le Conseil de sécurité avait demandé aux pays voisins, et donc à l'Algérie, d'« apporter une contribution importante au processus et de s'engager plus fortement pour progresser vers la solution politique». Le soutien a ainsi été apporté à l'initiative marocaine, qui demeure d'ailleurs la seule solution politique pour trouver une issue à ce différend régional qui n'a que trop duré. Dans le même sens, les efforts du Maroc pour l'émancipation politique et le développement socioéconomique des provinces du sud ont été salués et appréciés. A la sortie de la consultation, à huis clos, du Conseil de Sécurité, mercredi après-midi, sur le Sahara marocain, l'Ambassadeur Adjoint du Royaume-Uni à l'ONU, Jonathan Allen, dont le pays assure la présidence du Conseil pour ce mois d'août, a fait une brève déclaration sur le contenu des échanges, faisant savoir que «le Président, Horst Köhler a reçu beaucoup de soutien du Conseil pour son approche et pour sa proposition d'essayer de voir s'il pourrait réunir les parties avant la fin de l'année». De même, a-t-il encore souligné, les membres de l'instance onusienne ont «tous souligné l'importance de consultations avec toutes les parties concernées». Et d'ajouter que le Président Köhler «a bien saisi le message de la nécessité de tenir des consultations préalables et renforcées avec toutes les parties concernées, et je suis sûr qu'il le fera, y compris en ce qui concerne les modalités et le format et tout le reste». C'est dire qu'en dehors de l'Initiative d'autonomie sous souveraineté marocaine, dont la communauté internationale a reconnu le sérieux et la crédibilité, il n'y a pas d'autre alternative. Toutes les parties concernées, notamment les décideurs algériens, ne le savent que fort bien. D'ailleurs, SM le Roi Mohammed VI avait affirmé et réaffirmé à plusieurs reprises qu'aucun règlement de l'affaire du Sahara n'est possible en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, et en dehors de l'Initiative d'autonomie, dont la communauté internationale a reconnu le sérieux et la crédibilité.