L'expérience des commissions régionales des droits de l'homme (CRDH) dans les provinces sahariennes a été présentée, vendredi, à l'Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara marocain, M. Horst Köhler, dans le cadre de sa visite dans la région. L'expérience de la commission régionale des droits de l'homme (CRDH) de Laâyoune-Smara a été présentée, vendredi, à l'Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara marocain, M. Horst Köhler, à l'occasion de sa visite à Laâyoune. Au cours d'une rencontre au siège de la CRDH à Laâyoune, des explications ont été données à Köhler sur les missions de la Commission et ses efforts dans le domaine des droits de l'homme dans la région. Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette rencontre, le président de la CRDH, Mohamed Salem Cherkaoui, a indiqué que la rencontre avec M. Köhler a porté sur les différentes questions ayant trait aux domaines des droits de l'homme et social, ainsi que sur la situation humanitaire dans les camps de Tindouf. Arrivé jeudi à Laâyoune dans le cadre d'une visite au Maroc au titre de sa 2ème tournée régionale, M. Köhler avait tenu des rencontres avec des élus, chioukhs et notables à Laâyoune et à Smara qui lui ont réaffirmé leur attachement indéfectible à l'initiative d'autonomie en tant qu'unique solution au conflit artificiel autour du Sahara marocain. Toutes tendances politiques confondues, ces élus, chioukhs et notables de tribus sahraouies, représentants légitimes de la population locale, ont rappelé, dans ce sens, le soutien de la communauté internationale au plan d'autonomie qualifié par le Conseil de sécurité de l'ONU de « crédible et réaliste ». Dakhla-Aousserd L'Envoyé Personnel a également rencontré, à Dakhla, les responsables de la Commission régionale des droits de l'Homme (CRDH) de Dakhla-Aoussered, dans le cadre de sa tournée dans la région, afin de s'informer de la situation des droits de l'homme dans la région. Cette rencontre entre le président de la Commission, Mohammed Lamine Semlali, et les membres de la délégation accompagnant l'Envoyé onusien, s'est focalisée à ses débuts sur la situation des droits de l'homme dans la région et le travail de la Commission dans le domaine de la protection et de la promotion de la culture des droits de l'homme, indique un communiqué de la CRDH de Dakhla-Aoussered, précisant que la délégation onusienne a pu s'informer, chiffres à l'appui, des dossiers, correspondances et plaintes soumis à la Commission, et ce avant que M. Köhler ne rejoigne la réunion. L'Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l'ONU a écouté avec attention et un grand intérêt toutes les affaires qui lui ont été soulevées par le président de la Commission, notamment les avancées réalisées en matière d'amélioration des droits de l'homme dans la région, s'attardant sur les obstacles auxquels fait face cette dernière dans son domaine d'activité, outre le sort des dossiers toujours en cours de résolution. Une rencontre élargie s'est par la suite tenue avec plusieurs représentants d'associations actives dans la région, relève la même source, faisant observer que de nombreuses questions d'ordre économique, social, culturel, environnemental et d'intérêt pour la population ont été discutées lors de cette rencontre. A la fin de cette réunion, M. Horst Köhler, a salué les efforts déployés par la Commission dans le domaine du renforcement des droits de l'homme dans la région, soulignant la nécessité de préserver et de diffuser la culture des droits humains. Cette tournée régionale de M. Köhler intervient après l'adoption de la résolution 2414 du 27 avril 2018, par laquelle le Conseil de Sécurité des Nations Unies a réaffirmé la prééminence de l'Initiative marocaine d'autonomie, et préconisé que le réalisme et l'esprit de compromis sont essentiels pour progresser vers une solution politique, réaliste, pragmatique et durable au différend régional sur le Sahara marocain, en demandant expressément aux pays voisins, et donc à l'Algérie, « d'apporter une contribution importante au processus et de s'engager plus fortement pour progresser vers la solution politique ». A rappeler qu'à l'occasion de la réunion de Lisbonne en mars 2018 avec l'envoyé Personnel, la délégation marocaine a réaffirmé les fondamentaux de la position marocaine tels que rappelé dans le Discours de Sa Majesté le Roi, Que Dieu L'assiste, à l'occasion de la commémoration du 42ème anniversaire de la Marche Verte, le 6 novembre 2017 : – Aucun règlement de l'affaire du Sahara n'est possible en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, et en dehors de l'Initiative d'autonomie, dont la communauté internationale a reconnu le sérieux et la crédibilité. – Les expériences passées devraient permettre de méditer sur une évidence: le problème n'est pas tant de trouver une solution à cette affaire, mais plutôt d'arriver à définir le processus à suivre pour y parvenir. Il appartient, donc, aux parties à l'origine de ce conflit monté de toutes pièces, d'assumer pleinement leur responsabilité dans la recherche d'un règlement définitif; – Le plein respect des principes et fondamentaux retenus par le Conseil de Sécurité pour le traitement de ce conflit régional artificiel; l'organe onusien étant, de fait, la seule instance internationale chargée de superviser le processus de règlement; – Le refus catégorique de tout dépassement, de toute tentative de porter atteinte aux droits légitimes du Maroc et à ses intérêts supérieurs, de toute proposition obsolète visant à écarter le plan de règlement des paramètres référentiels retenus, de l'insertion abusive d'autres sujets, lesquels sont traités par des institutions compétentes.