Notre pays entame un tournant décisif de la lutte sans merci, contre la pandémie.A vrai dire, c'est une phase délicate qu'il est censé traverser avec davantage de cran. Il faut bien dire que les mesures prises à présent, dans la progressivité prudente, semblent avoir du feed-back au sein de la société, de plus en plus, consciente de ce fléau ravageur. Au fur et au mesure que l'on avance dans le temps, les Autorités sécrètent les décisions, les unes après les autres, sans que l'on s'y oppose. A priori, les démarches vont de pair, en harmonie et cohérence. Evidemment, on se focalise sur les aspects humains synonymes des atouts sanitaires dont devrait disposer le pays pour faire face au péril quotidien qui menace les citoyens. Cependant aussi, on s'attelle, à brides abattues, à enfanter, en parallèle, des exigences à caractère socio-économique en vue d'affronter les répercussions du confinement sur les salariés et les employés qui se retrouvent du jour au lendemain, sans travail. Toutes ces actions qui ne font, en effet que cimenter les liens de l'union nationale et fortifier les ligaments de la solidarité au sein d'une Nation, en perte gravissime de ses repères et valeurs, sont porteuses d'espoir et d'appartenance. Les lueurs du défi à relever, dans la synergie nationale se pointent à l'horizon et se conforteront une fois que les populations auront vaincu le virus. Les indices d'une réelle éclaircie sont révélateurs, à travers l'expression vertueuse de l'attachement à la nation. Ce n'est guère une cohorte d'obscurantistes qui s'est insurgée dans nombre de villes, en pleine nuit qui va interrompre cet élan patriotique rassembleur. De tout temps, le potentiel marocain s'est surtout fondé sur des socles inébranlables que nul ne saurait perturber autour d'une monarchie séculaire, édifiante et incontestée. Cette dynamique qui reprend forme, en ce temps crucial du parcours de la Nation, ne serait, sans doute pas, à l'abri de malveillances des résistants. Au moment où cette flopée de rebelles rétrogrades sillonnait les rues de Salé, de Tanger et de Fès, tentant en vain, de déstabiliser cette unité nationale, des résidents, du balcon de leurs demeures, arboraient les drapeaux du pays et chantaient l'hymne national pour émousser les ignorantistes. Il est donc bien clair que notre pays est visé par des nervis de l'Islam politique qui se met toujours en embuscade, lorsque la Nation s'unit pour une cause commune. Ce ramassis de malfrats, fort animés par «l'Islam», innocent de leurs infamies, se meut dans leurs bastions et appelle à la rébellion. Une leçon à saisir pour un pays tourné irrévocablement, vers le progrès, la démocratie et la modernité!