Des partis forts, matures, sérieux, autonomes..., c'est ce dont a grandement besoin le pays en ces temps de vaches maigres, à ce propos. Loin de se conduire de la sorte, certains se comportent perpétuellement en comparses véniels, d'autres se transforment, non sans bizarrerie, en pantins falots, en dépit de leur militance de naguère. Ce qui explique sans doute la «vétille» puérile de l'action partisane, dans sa globalité. L'actuelle breloque qui émaille la formation n'est, en fait, que l'illustration de ce constat déplorable. Au-delà du blocage dont les ficelles sont tirées par des guides-guignols, la fanfreluche d'un bon nombre d'entités politiques, auxquelles s'ajoutent aujourd'hui d'autres pseudos «ténors» du mouvement national, préoccupe de plus en plus, à l'aune des profondes mutations qui s'opèrent à des cadences accélérées. En effet, en si peu de temps, le Maroc se sera hissé au summum de la nouvelle relance de l'Afrique, conforté dans cette épreuve inédite par son entrée en éclat dans l'Institution africaine. Cette distinction fastueuse qui s'érige en réelle prouesse, acclamée non seulement par une majorité écrasante nations du continent, mais pareillement par de larges composantes de la communauté mondiale. Le rapprochement fructueux que ne cesse de sceller notre pays, par l'impulsion volontariste du Souverain, ne fait alors que persuader les plus récalcitrants en vue d'adhérer à cette dynamique aussi bien bilatérale que collective dans le sillage de la promotion et l'essor d'une Afrique, capable de s'assumer et de s'émanciper. Dans un registre purement intérieur, l'entrain national se confirme, au fil des jours, à travers des réalisations multiformes, au sein de nombre de régions du royaume. Il est bien vrai que le chemin est encore trop long pour pallier les déficits sociaux en particulier, et combler toutes les attentes exprimées. Cependant, il ne fait pas de doute que notre pays a bel est bien franchi des phases de développement incontestables, visibles à l'œil pour tous, sauf pour les renégats et les nihilistes. La mobilisation des énergies et des fonds pour parvenir à ses finalités, notamment au niveau des grands projets, se fait, à brides abattues, dans moult domaines. Or, au cœur de cette révolution maroco-africaine, y compris le registre avancé dont jouit le pays auprès de l'Union Européenne et les rapports stratégiques le liant avec des puissances d'envergure telles les Etats Unis, la Russie, la Chine..., où en sont les forces partisanes pour accompagner et impacter cet effort colossal et vital pour notre nation ? Rien de rassurant, avec ce ramassis de formations politiques qui attendent les « signaux » d'agir d'en haut, affectent l'opération électorale et assombrissent l'image de marque du champ politique national. L'enjeu que relève le pays est beaucoup plus sérieux et capital que les facéties de certains « leaders » politiques saugrenus !