DNES à Tanger Mohamed Nait Youssef Un vent de cinéma souffle sur le Détroit. En effet, au cœur de Tanger, à la somptueuse salle «Roxy», le bal de la 20ème édition du Festival national du film de Tanger (FNFT) a été donné, vendredi 1er mars, en présence d'une pléiade d'acteurs et réalisateurs, journalistes, critiques et amoureux du 7ème art. La «Princesse du Nord» a renoué ainsi avec sa messe cinématographique tant attendu après plusieurs reports. Comme à l'accoutumée, la cérémonie d'ouverture a été marquée par un condensé d'émotions. A l'occasion, un vibrant hommage rendu à Zhour Slimani, l'un des visages marquant de la scène cinématographique et du théâtre national. Les organisateurs du festival ont choisi cette année de rendre hommage à Zhour Slimani pour son apport et sa contribution dans l'enrichissement du cinéma marocain. Par ailleurs, le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj n'a pas manqué, dans son discours inaugural, l'occasion pour rappeler le rôle que joue le FNFT dans la promotion et le rayonnement du cinéma marocain et sa production. Pour lui, les hommages rendus aux différentes figures du 7ème art marocain, et la sélection des films qui seront projetés prouvent la qualité et la progression de ce secteur sur toutes les facettes. L'aide au cinéma est augmenté pour accompagner les changements et l'évolution du cinéma, affirme le ministre. Il est passé en effet de 46 MDH en 2017 à 75 MDH, a-t-il rappelé. Comme le veut la tradition, le jury de la compétition long métrage présidé par la réalisatrice marocaine Farida Benlyazid et accompagnée du Layane Chawaf, responsable du département cinéma à l'Institut du Monde Arabe Paris, (Syrie/France), Tereza Cavina, programmatrice de films pour des Festivals de cinéma et analyste de scénario (Italie), Lily Bloom, comédienne, journaliste et chroniqueuse cinéma sur canal+ (France), Yousry Nasrallah, cinéaste (Egypte), Nour-Eddine Lakhmari, réalisateur (Maroc) et Reda Benjelloun, journaliste (Maroc), a été présenté au public. Le Jury de la compétition court métrage a également été présenté au public. Il sera présidé par le producteur, réalisateur et scénariste marocain Ahmed Boulane et composé de Aliaa Zaky, directrice des journées Industrie au Festival international du Film du Caire (Egypte), Aida Benelkhadir, administratrice de production cinématographique et audiovisuelle (Maroc/France), Andrew Mohsen, critique de cinéma (Egypte) et Adil Fadili, réalisateur (Maroc), a été dévoilé lors de cette ouverture. Le moment fort de cette cérémonie d'ouverture, voire dans cette édition a été incontestablement la projection tant attendue du film « De quelques Evènements sans signification » du cinéaste marocain Mostafa Derkaoui, dans sa nouvelle version restaurée. Un film qui a été projeté au Festival du film de Berlin. 15 longs métrages seront en lice dans le cadre de la compétition officielle de cette 20ème édition, entre autres, «Achoura» de Tala Selhami, « Hala Madrid, Visca Barça» de Abdelilah El Jaouhary, «Indigo» de Selma Bargach, «Catharsys of the afina tales of the lost world» de Yassine Marco Marrocu, «La guérisseuse» de Mohamed Zineddaine, «Les 3 M histoire inachevée» de Saad Chraibi, «Les coups du destin» de Mohamed El Younsi, «Les saisons de la soif» de Hamid Zoughi, «Nadira» du réalisateur Kamal Kamal, « Sofia» de Meyem Ben M'Barek, «Ultime révolte» de Jillali Ferhati, «Une année chez les français» de Abdelfattah Arroum, et «Une urgence ordinaire» de Mohcine Besri, «Vie côtoyant la mort» de Lahcen Majid et «Lancer ce poids» de Hind Bensari. Pour ce qui est de la catégorie des courts métrages, les films «Angoisse» de Ali Benjelloun, «Candidats au suicide» de Hamza Atifi, «Flashback» de Lakhdar El Hamdaoui, «La cellule» de Rabii El Jawhari, «La Route» de Mohamed Oumai, «Le Chant du cygne» de Yazid El Kadiri, «Le Foulard» de Chaquir Achahbar, «Les enfants des sables» de El Ghali Grimaiche, «Mks 86» de Driss Roukhe, «Sang Blanc» de Rafiq Boubker, «Sophisma» de Abdou El Mesnaoui, «Une date» de Rachid Zaki, «Vie d'une princesse» de Fayçal Hlimi, «Waraq» de Abdelekbir Rgaguena et «Yasmina» de Ali Smili et Claire Cahen seront en lice pour décrocher un prix dans cette catégorie.