A la suite des rumeurs évoquant la cession du groupe bancaire cotée à la bourse de Casablanca BMCI, BNP Paribas clarifie sa stratégie de développement en Afrique et particulièrement au Maroc. En effet, selon la presse internationale, BNP Paribas aurait acté la cession de ses parts dans la Banque internationale pour le commerce et l'industrie du Gabon (BICIG) au Fonds gabonais d'investissement stratégique. Au préalable, l'Union bancaire pour le commerce et l'industrie (UBCI), avait annoncé que BNP Paribas l'a informé de l'ouverture d'une réflexion stratégique sur sa participation de 50,09% dans la banque tunisienne. Aussi, d'autres sites ont de nouveau évoqué, une réflexion similaire au sujet de la BMCI qui interpelle les observateurs depuis sa distribution massive de dividendes. Ainsi, BNP Paribas a rappelé dans un communiqué que son implantation en Afrique fait aujourd'hui pleinement partie de son dispositif international et qu'elle n'entend pas se retirer du continent. Aussi, au Maroc, la BMCI, présente depuis plus de 70 ans, entend bien poursuivre son activité au service de ses clients entreprises et particuliers dans les années à venir.De plus, dans le cadre du plan de modernisation et de digitalisation de ses activités en Afrique, le Groupe BNP Paribas a choisi le Maroc pour la gestion de l'essentiel des 100 millions d'euros d'investissements consacrés à la refonte du système d'informations de ses activités dans ces zones. Pour rappel, le résultat net part du groupe (RNPG) a progressé, à fin septembre 2018, de 19,9% par rapport à la même période de l'année précédente à 474 millions de DH presque uniquement grâce à la baisse du coût du risque de 24,2% et à la diminution du taux d'imposition réel de 8,6 points de pourcentage à 35%. Toutefois, la BMCI semble sous pression commerciale car le PNB consolidé à fin septembre, a affiché une baisse de 1,5% à 2,27 milliards de DH en lien avec le recul de la marge d'intérêt de 1,4% à 1,8 milliards de DH. Aussi, le coefficient d'exploitation s'est dégradé de 130 points de base à 52,4%, d'où une baisse du résultat brut d'exploitation de 3,7% à 1,08 milliards de DH sur la même période de référence.