En dépit des défaites cuisantes subies dans leurs manœuvres pour nuire à l'intégrité territoriale du Maroc et induire en erreur l'opinion publique internationale, le polisario et ses commanditaires reviennent toujours à la charge, usant de la même rengaine. Ainsi, une fois la question de «l'exploitation» des ressources du Sahara n'a pas tenu en Europe et ailleurs, celle de «l'autodétermination» n'est plus vendable, la thèse d'une «libération» n'a pas non plus séduit les forces éprises de liberté, étant un vain vocabulaire de manipulation, les séparatistes exhibent la thématique des droits humains. A ce propos, des histoires fictives, qui n'ont aucune relation avec la réalité, sont inventées de toute pièce et véhiculées à l'occasion de chaque rendez-vous international ou continental. Ainsi, lors de la 39ème session du Conseil des droits de l'homme à Genève, la délégation algérienne est montée au créneau pour évoquer la question des droits humains au Sahara marocain. Chose que la délégation marocaine a démontée. En effet, dans un droit de réponse en réaction à l'intervention de la délégation algérienne, l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, Omar Zniber, a exprimé son rejet total «des propos inacceptables et erronés de la délégation algérienne sur la situation au Sahara marocain», rappelant que «ce pays continue de s'impliquer depuis plus de 45 ans, dans le maintien absurde du différend politique régional sur le Sahara». En fait, ce différend, qui dure depuis longtemps, est également nourri par des provocations sur le terrain pour attirer l'opinion publique internationale. Ces provocations sont orchestrées par des séparatistes envers des éléments des Forces armées royales à l'ouest du dispositif de défense marocain. Il s'agit d'une nouvelle violation de l'accord de cessez-le feu qui interdit toute présence, civile ou militaire, dans les cinq kilomètres situés au-delà du dispositif de défense marocain. Ces manœuvres ressurgissent chaque année en ce moment précédent la session d'information présentée, durant le mois d'octobre, par l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, pour le Sahara.