Décidément, les thèses du polisario se sont complètement effritées. Partout dans le monde, les commanditaires des séparatistes n'ont plus rien à «vendre» à l'opinion publique mondiale. La manœuvre, qui consistait à surfer sur une représentation d'un peuple et la défense de ses intérêts, manipulant au passage des organisations internationales, a été mise à nu et la tromperie a été révélée. Dans ce registre, la dernière tentative suicidaire des séparatistes s'est soldée par un échec cuisant.En effet, le Conseil économique et social des nations unies a rejeté, mardi, à l'unanimité, la demande d'accréditation d'une ONG pro-polisario qui s'investissait pour faire entendre la voix des séparatistes au sein des instances internationales. Un revers on ne peut plus cinglant. La supercherie a été dévoilée, mettant à nu les véritables objectifs de cette entité qui ne cherchait qu'à nuire aux intérêts de l'intégrité territoriale du royaume. Il s'agit d'un autre coup dur pour les séparatistes et leurs commanditaires qui ne lésinaient pas sur les moyens pour instrumentaliser le volet des droits humains dans la région afin de ternir l'image du Maroc à l'échelle mondiale. La réaction de l'instance internationale de l'ONU est intervenue juste après les camouflets infligés à la même fantomatique des séparatistes pour les mêmes manœuvres par la justice européenne et les autres institutions du vieux continent. A ce propos, toute la guérilla judiciaire menée et entretenue contre les accords du Maroc avec l'Union européenne s'est retournée contre ses commanditaires. Ces tentatives ne servent plus qu'à être médiatisées par les services algériens et «vendues» dans les camps de Tindouf en vue d'induire en erreur les populations séquestrées et continuer à exploiter leurs souffrances à des fins politiques. En effet, ces camps de Tindouf, sur le sol algérien, sont devenus de véritables fonds de commerce, notamment avec le détournement des aides humanitaires et le trafic en tout genre dans la zone du Sahel, en plus des connexions terroristes. A ces manœuvres et à ces déboires judiciaires, s'ajoutent les échecs que le polisario et les généraux de l'Algérie essuient depuis plusieurs années sur les plans diplomatique et politique. Le dernier en date étant le paraphe, lundi dernier à Rabat, de l'accord de pêche, une nouvelle preuve que les viles manœuvres visant à perturber le partenariat entre le Maroc et l'Union européenne, n'aboutiront jamais. C'est dire que la seule et unique solution politique du conflit artificiel créé autour du Sahara marocain demeure et demeurera toujours celle proposée par le Maroc sous la supervision du conseil de sécurité de l'ONU, à savoir une autonomie des provinces sahariennes sous souveraineté marocaine.