«Celui qui ne possède pas une chose ne peut la donner». Ce vieil adage arabe s'applique bien sur l'attitude des décideurs de l'Algérie à l'égard du Maroc. Cette attitude réside, en effet, dans la mobilisation des moyens pour souiller l'image du Maroc et de son peuple. Ainsi, ils évoquent la question du non respect des droits de l'Homme au Maroc, alors que leur politique belliqueuse n'excelle que dans le bafouement de ces droits. Ils soulèvent, par la voix de leurs agents à l'ONU, des allégations mensongères sur la situation dans les provinces du sud du Maroc, au moment où Alger ferme les yeux sur le massacre des séquestrés à Tindouf où elle assume pleinement sa responsabilité internationale sur de flagrantes et graves violations des droits humains. Cette vieille rengaine du régime algérien a resurgi, jeudi à Genève, lors d'une réunion du Conseil des droits de l'Homme. La réaction de la diplomatie marocaine ne s'est pas fait attendre. Le chargé d'affaires du Maroc à Genève, Hassan Boukili, a remis à leur place l'Algérie et la Namibie, deux pays «en contradiction et en violation flagrante en matière de droits humains et de droit à l'autodétermination». «L'Algérie qui prétend n'être qu'un observateur dans le différend du Sahara est le principal instigateur des attaques contre le Maroc et son Sahara au sein et en marge de ce Conseil», a affirmé Hassan Boukili. «Qui mobilise les Missions contre le Maroc? C'est l'Algérie. Qui démarche et harcèle le Bureau du Haut-commissaire sur le Sahara marocain? C'est l'Algérie. Qui prépare les déclarations conjointes anti-marocaines? C'est l'Algérie. Qui organise, finance et mobilise le side-event anti-marocain? C'est l'Algérie qui a créé et instrumentalisé un groupe contre le Maroc, et qui intimide et agresse verbalement les ONG qui refusent de soutenir son projet séparatiste», a fait remarquer le diplomate marocain. C'est un véritable recadrage, qui a ainsi été effectué à la politique d'Alger, qui continue d'œuvrer et de manœuvrer désespérément contre le courant de la légalité internationale. Le même recadrage a été fait pour la Namibie, qui ne cesse de servir de haut-parleur à l'Algérie dans sa guerre contre le royaume.