Le PPS entame aujourd'hui les travaux de son 10ème congrès national. Un événement d'exception que tout le monde attend, non pas en termes de « fanfares » emphatiques, mais par la valeur de son message et la qualité de son apport. Un peu plus d'un millier de congressistes prennent d'assaut le centre estival de Bouznika pour ester ce nouvel exercice exercice démocratique dont les faits ont, de bout en bout, confirmé, une fois n'est pas coutume, la notoriété de cette prestigieuse école de la pratique politique saine et sérieuse. De ce fait, les assises nationales du parti sont, sans doute, une référence de choix et une offre difficile à contourner ! Tout au long des préparatifs de cette besogne statutaire, il ne s'est jamais agi d'une épreuve expéditive où les sorts sont dictés et les dès sont jetés. La mondanité creuse n'est pas du tout le genre d'un affluent septuagénaire dont le creuset fécond continue à marquer la vie politique nationale. Fidèle à sa tradition, depuis de longues décennies, le PPS se creuse les méninges, se ragaillardit les analyses et se revigore les approches en vue de contribuer foncièrement au relèvement de la situation actuelle du pays. La primauté du souci patriotique est sans ambages, bien au-dessus de toute autre considération réductrice et politicienne ! Le projet du document politique que le PPS formule, après plusieurs mois de réflexions mûres et concertées, au sein de toutes les instances d'organisation, constitue, à coup sûr, un exemple d'altruisme, d'engagement et de responsabilité. Un modèle de novation dans la continuité idéelle et la progressivité laborieuse ! C'est dire combien le congrès du PPS et sa sécrétion intellectuelle ne sont guère l'apanage de la formation initiatrice, mais, forcèrent, l'alternative notoire aux pannes qui rongent le potentiel de la nation et de son peuple. On ne peut s'attendre à pareil produit dont la maturité empreinte de réalisme et de pertinence fait ses preuves à toute épreuve ! » Prolétaires du monde, unissez-vous! », lançait Lénine, à l'époque, à toute la classe travailliste, dans un contexte universel. Cet appel incitateur conviendrait aux camarades du PPS, cent ans après cette fabuleuse citation de l'ancien lutteur contre l'exploitation et le monopole. Le legs de la pensée marxiste dont le bicentenaire a été récemment commémoré et auquel l'héritier du parti communiste marocain s'identifie avec les ingrédients des spécificités locales, est le fruit d'un labeur continue dont le Maroc a énormément besoin pour ses phases transitoires. C'est pourquoi, au-delà de ses exigences relatives au renouvellement des structures dirigeantes, le PPS s'efforce d'être comme il l'a toujours été : un fervent serviteur du peuple et de la nation ! Pour ce faire, l'unité du parti et l'union de ses militants sont des priorités pour ces nobles valeurs. « Camarades du PPS, unissez-vous ! », devrait-on alors parapher le vœu de Lénine…