Agadir : le marché anglais propulse la saison 2024    Entreprises publiques : ça va tanguer dans les Conseils !    Mpox : CDC Afrique recommande le premier test PCR en temps réel fabriqué localement au Maroc    Cérémonie de remise de Wissams royaux en l'honneur des professeurs et cadres de l'université Chouaib Doukkali    Casablanca - Avancée majeure au Maroc : le centre L'Hermitage réalise la deuxième conservation des tissus ovariens    Oscars : «Everybody loves Touda» qualifié dans toutes les catégories, une première pour le Maroc    Royaume-Uni : Projection du documentaire «Um Echgag» du réalisateur marocain Ahmed Bouchalga    Maroc : Le CCME tient un séminaire «Images, cinéma et migrations» à Agadir    Une délégation de chefs d'entreprises français visite des projets structurants dans la région Dakhla-Oued Eddahab    Maroc-Arabie saoudite : signature de trois accords pour renforcer la coopération dans le domaine pénal    BOA lance la 1ère édition des « Escales de l'Immobilier »    Habitat insalubre : 14 000 fraudeurs bloquent l'accès au logement décent    Dakhla : Des chefs d'entreprise français visitent des projets structurants dans la région    Trump nomme Marco Rubio au poste de secrétaire d'Etat    Alger : danger clair et imminent    Le parti de Donald Trump s'assure la Trifecta    L'Argentine se retire de la COP29    Les taxes du président US pourraient coûter 1% du PIB à l'Allemagne    USA : Trump reçu à la Maison Blanche par Biden    Eliminatoires de la CAN-2025: Arrivée de la sélection nationale à Franceville    Qualifs CAN Maroc 25: Les Lions sont arrivés au Gabon !    LDC(F) Bilan avant le J3 / L'AS FAR demi-finaliste, les trois autres encore à déterminer !    CAF-UNAF U20 / Ce soir, Egypte Maroc : Chaînes ? Horaire ?    Regragui : « Nous allons au Gabon pour gagner »    Hakim Ziyech adresse un message vibrant au peuple marocain    Affaire El Mahdaoui : Le parquet rappelle la présomption d'innocence du journaliste    Rétropédalage d'Alger sur les sanctions contre les entreprises françaises    Gabon. Les électeurs se prononcent samedi sur la nouvelle Constitution    Fortes rafales de vent avec tempêtes de poussières probables ce jeudi dans plusieurs provinces    Diabète au Maroc : Plus de 2,7 millions d'adultes et 25 000 enfants affectés    Une météorite lunaire découverte au Mali mise aux enchères    Faune africaine. Les éléphants en voie d'extinction    Températures prévues pour le vendredi 15 novembre 2024    Presse : La Commission provisoire riposte aux accusations du syndicat national    Adib Benbrahim quitte ses fonctions dans le secteur privé pour se consacrer au secrétariat d'Etat à l'habitat    Absences sans excuse : Les noms des députés défaillants lus en séance plénière    Fondation & Galerie Banque Populaire 3e édition : Quand l'art s'invite en résidence    Interview avec Sonia Okacha : « Au cinéma, l'apprentissage est une bobine qui ne cesse de tourner »    Tourné au Maroc, «Gladiator II» de Ridley Scott sort dans les salles nationales    Au Brésil, le Maroc élu vice-président de l'Assemblée générale de l'ICOMOS    Remise gracieuse des pénalités et frais de retard pour les entreprises : une opportunité à saisir    PLF 2025 : l'acte I approuvé    Cours des devises du jeudi 14 novembre 2024    Inondations : le Maroc a lancé «une opération logistique exceptionnelle en réponse à une demande du ministère espagnol de l'intérieur», affirme Karima Benyaich    L'OPEP se prépare à une baisse de la demande et au fléchissement des prix    Le Conseil préfectoral de Casablanca octroie une subvention exceptionnelle au Raja et au Wydad    « La concurrence est rude pour faire partie de l'équipe nationale »    FIFE. Conakry célèbre le cinéma africain    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le déplacement de toute structure du «polisario» vers l'Est du dispositif de sécurité au Sahara marocain «constitue un casus belli»
Publié dans Albayane le 03 - 04 - 2018

Cette «nouvelle escalade, d'une extrême gravité, a pour objectif inadmissible et illégal de changer la réalité sur le terrain et de modifier le statu quo au Sahara Marocain. Ce que le Maroc ne permettra jamais», dixit Omar Hilal.
Le déplacement de toute structure civile, militaire, administrative ou de quelque nature que ce soit, du «polisario», des camps de Tindouf en Algérie, vers l'Est du dispositif de sécurité au Sahara Marocain, «constitue un casus belli», a mis en garde l'Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume du Maroc aux Nations Unies, M. Omar Hilale, dans une lettre transmise, dimanche, au Président du Conseil de Sécurité, M. Gustavo Meza-Cuadra.
«Cet acte illégal des autres parties menace gravement le processus politique onusien que le Secrétaire Général de l'ONU et son Envoyé Personnel œuvrent inlassablement à relancer. Avec leurs violations répétées, et maintenant élargies à plusieurs zones à l'Est du dispositif de sécurité au Sahara Marocain, les autres parties condamnent sérieusement toute chance de relance du processus politique», a tenu à souligner M. Hilale dans cette lettre.
En effet, poursuit-il, «les violations des Accords Militaires et du cessez-le-feu et l'exacerbation des tensions sur le terrain, sont antinomiques avec le processus politique qui a impérativement besoin, selon le Secrétaire Général de l'ONU, d'un environnement propice et serein».
«L'inaction de la Communauté Internationale et sa passivité à l'égard de ces violations ont, malheureusement, été interprétées par les autres parties, comme un encouragement à persister dans leurs défis», a regretté l'Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume du Maroc aux Nations Unies.
Le Royaume du Maroc, a-t-il indiqué, «exhorte le Conseil de Sécurité d'exiger que les autres parties cessent leurs actes attentatoires à la paix, la stabilité et la sécurité régionales», ajoutant que «le Conseil de Sécurité est instamment appelé à user de son autorité pour imposer le respect du cessez-le-feu et des Accords Militaires et enjoindre au +polisario+ de se retirer immédiatement, inconditionnellement et complètement de la zone à l'Est du dispositif de sécurité au Sahara Marocain».
Il a affirmé, dans ce contexte, que «le Maroc qui a, jusqu'à maintenant, fait preuve de retenue et d'un haut sens de responsabilité, à la demande du Secrétaire Général de l'ONU, de son Envoyé Personnel et de la Communauté Internationale, ne saura rester les bras croisés devant la détérioration de la situation sur le terrain. Les autres parties devront, alors, assumer la pleine responsabilité des conséquences qui découleront de leurs actes».
«Le Royaume du Maroc voudrait réitérer son engagement constant et résolu en faveur du processus politique onusien et sa pleine disponibilité à poursuivre sa coopération avec le Secrétaire Général de l'ONU et son Envoyé Personnel», a réaffirmé M. Hilale, en appelant le Président du Conseil de sécurité de faire circuler, d'urgence, cette lettre aux Membres du Conseil, et de la faire publier en tant que document officiel du Conseil de Sécurité.
Il a, en outre, fait observer que «Le maintien de la présence illégale des éléments armés du «polisario» dans la zone tampon de Guergarate constitue une violation flagrante de l'Accord Militaire N.l», en notant qu'il s'agit là d'«un défi inadmissible au Conseil de Sécurité, à l'ONU et à son Secrétaire Général, Monsieur Antonio Guterres», qui avait, dans ses déclarations du 25 février 2017 et du 6 janvier 2018, ainsi que dans son rapport S/2017/307, en date du 10 avril 2017, «exigé le respect total du statu quo et de la libre circulation dans la zone tampon de Guergarate». Dans ce rapport, il avait, également, exprimé sa profonde préoccupation au sujet de la présence continue du «polisario» dans cette zone et prié le Conseil de Sécurité d'enjoindre au «polisario» de s'en retirer totalement et sans conditions.
Le «polisario» a, encore une fois, récidivé, il y a trois jours, dans ses violations de l'Accord Militaire N.1, dans une autre zone du Sahara Marocain, en l'occurrence à Mahbes, a-t-il dit, précisant que plusieurs éléments armés du «polisario» se sont introduits dans cette zone, à bord de véhicules militaires, et y ont dressé des tentes, creusé un fossé et érigé des constructions à l'aide de sacs de sables.
«Plus grave encore, le «polisario» s'apprête à transférer les locaux de certaines de ses structures administratives et militaires, des camps de Tindouf en Algérie, où ils ont toujours été établis depuis le début du différend en 1975, vers la zone située à l'Est du dispositif de sécurité au Sahara Marocain, dont font partie les localités de Bir Lahlou et de Tifariti.
Et de rappeler, dans ce contexte, qu'à la veille de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, sous la supervision des Nations Unies, en Septembre 1991, «la zone située à l'Est du dispositif de sécurité au Sahara Marocain, a été volontairement aménagée par mon pays, en commun accord avec l'ONU, pour être dépourvue de toute présence civile ou militaire, et ce afin de réduire les tensions entre le Maroc et l'Algérie et éviter la reprise des hostilités».
«Le Royaume du Maroc avait alors, convenu avec les Nations Unies, que la seule et unique présence dans la zone située à l'Est du dispositif de sécurité au Sahara Marocain est, et restera, celle de la MINURSO, et ce afin de consolider le cessez-le-feu. Ces faits sont consignés dans les différents échanges entre le Maroc et les Nations Unies et à travers l'interaction de mon pays avec les membres de la Communauté Internationale», a souligné M. Omar Hilale, en précisant que l'Accord sur le statut de la MINURSO (SOMA), signé entre le Royaume du Maroc et l'Organisation des Nations Unies, stipule explicitement, dans son article 1 (b), que ses dispositions couvrent l'ensemble du «territoire du Sahara», et donc aussi bien l'Ouest, que l'Est du dispositif de sécurité.
Il a, dans ce cadre, attiré l'attention du Président du CS que «depuis plusieurs mois, les autres parties ont imprimé une escalade à leurs violations du cessez-le-feu et des Accords Militaires en vigueur, en procédant à des provocations gravissimes qui menacent sérieusement la paix, la stabilité et la sécurité dans la région».
Et de conclure que cette «nouvelle escalade, d'une extrême gravité, a pour objectif inadmissible et illégal de changer la réalité sur le terrain et de modifier le statu quo au Sahara Marocain. Ce que le Maroc ne permettra jamais».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.