Le Forum Parité-Egalité (FPE) relevant du Parti du progrès et du socialisme a rendu hommage, vendredi soir, lors d'une cérémonie festive et responsable, organisée au siège du PPS à Rabat, à l'occasion de la Journée internationale de la femme, à plusieurs femmes qui se sont distinguées dans leurs domaines d'activités. C'est dans une atmosphère festive et conviviale, empreinte de sérieux et de responsabilité, que cette cérémonie s'est déroulée en présence des femmes fêtées et de leurs membres de famille, proches et amis, mais également de membres du FPE, de militantes et militants du PPS et de sa direction nationale dont en premier lieu, Ismail Alaoui, président du Conseil de la présidence du PPS, Mohamed Nabil Benabdallah, Secrétaire général du parti, Fatima Sbai, membre du BP et présidente du FPE et de plusieurs autres invités (es). Au cours de cette cérémonie, Mmes Wassila Salhi (artiste et actrice), Hennou Allali (vie associative, gynécologue, militante), Soumaya Boutkhil (sociologue du genre), Naima Berrada (entrepreneuse), Aicha Ben Mhamdi (chercheuse en environnement), Aïcha Bekkali (média), Chama Boudoum (vie associative), Khadija Karti (vie associative) et Hanane Adbaoui (Conseillère communale) ont été célébrées. La cérémonie a été marquée par la distribution de présents et la présentation de témoignages sur le parcours des femmes honorées. Elle a été aussi agrémentée par la lecture de poésie, ce qui a créé un climat de sérénité et d'enthousiasme parmi les participants (es). Toutes les femmes fêtées ont exprimé leur joie et remerciements pour l'intérêt qui leur est accordé par le FPE et le PPS. Elles se sont aussi dites honorées de participer à la lutte que le PPS et les forces de gauche poursuivent depuis une longue période pour l'émancipation de la femme et l'égalité homme-femme, à l'heure de la mise en œuvre de la Constitution de 2011. Réagissant à leurs propos, le Secrétaire général du PPS, Mohamed Nabil Benabdallah les a assurées du soutien du parti, tout en soulignant qu'elles sont toujours les bienvenues au PPS, dont le siège national est «La Maison des femmes marocaines». Il est vrai que l'atmosphère est festive, mais il est vrai aussi que la cérémonie offre l'occasion de se mobiliser davantage pour la poursuite du combat et réaffirmer surtout que les femmes marocaines ont un long chemin à parcourir pour que règne dans la société une culture de l'égalité homme-femme, sans images dégradantes sur la femme et sans hypocrisie sociale. Après avoir rendu hommage à toutes et à tous ceux qui travaillent dans l'ombre pour permettre à la femme marocaine de jouir pleinement de ses droits, il a estimé nécessaire pour toutes les forces progressistes de redoubler d'efforts dans ce domaine pour surmonter les obstacles et faire face à toutes les tentatives mesquines d'empêcher tout progrès en la matière. Des forces occultes tentent toujours d'arrêter le progrès et de faire taire toutes les voix, qui appellent à la libération de la femme marocaine, à traiter la femme comme l'égale de l'homme en matière d'héritage et de salaire. C'est ainsi que la pétition appelant à l'abrogation du Taâsib a réveillé les vieux réflexes de refus, en dépit du fait qu'il s'agisse d'une injustice criarde qui crève l'œil. Selon cette règle, fruit de l'Ijtihad seulement, «les orphelines qui n'ont pas de frère doivent obligatoirement partager l'héritage avec les parents mâles les plus proches du défunt (…) même s'ils sont de parfaits inconnus et qu'ils n'ont jamais eu de liens avec la famille». Ismail Alaoui est l'un des 100 signataires de cette pétition, a fait savoir avec fierté Benabdallah. Selon lui, il est nécessaire pour toutes les forces de démocratie et de progrès dans ce pays de poursuivre le combat sur tous les fronts pour que la femme marocaine soit traitée en tant qu'être humain jouissant de tous ses droits et capacités.