La Coupe du Trône de football se poursuivra sans les clubs engagés en Coupes d'Afrique. Le Wydad de Casablanca et le FUS de Rabat qui ont l'esprit ailleurs en pensant à leurs matches «retour» à domicile, Ligue des Champions et Coupe de la CAF, respectivement contre l'USMA (0-0 en aller à Alger) et le TP Mazembe vainqueur chez lui à Lubumbashi (1-0), ont quitté tôt la compétition de la Coupe du Trône. Le FUS de Rabat qui avait obligé le Raja de Casablanca au match nul, même avec une équipe B comme cela été dit par son entraineur, Walid Regragui, au terme de la première manche des huitièmes de finale au complexe Moulay Abdellah (0-0) n'a pas confirmer avec son groupe A. Le commando de Regragui a subit la loi des Verts qui ont été plus forts en se qualifiant pour les quarts de finales de la prestigieuse Coupe du Trône. L'équipe de Rabat a été battue chez elle au complexe Moulay El Hassan, par (2-1) au match «retour». L'unique réalisation des Rbatis a été l'œuvre de Brahim El Bahraoui qui a profité d'une erreur de la défense centrale du Raja pour ouvrir le score juste après la 10e minute du jeu. Les Verts qui n'ont pas tardé à rebondir ont réagi grâce à de beaux buts marqués par Zakaria Hadraf (35e) et Abdelilah Hafidi (57e). Certes, le FUS allait rater deux occasions en or (deux penalties maîtrisés par le gardien rajaoui Anas Zniti). Mais le Raja qui a pratiquement dominé tout au long du match, a manqué pas mal d'occasions d'aggraver le score surtout par Mohcine Iajor à doubles reprises, Benhalib, El Hafidi et surtout la transversale qui a sauvé le FUS en renvoyant un but tout fait. Cela sans oublier quelques fausses appréciations de l'arbitre Tiazi qui a également sauvé le FUS d'un autre but en sifflant une faute inexistante contre le Raja. En somme, ce duel a tenu ses promesses et le Raja a mérité la qualification au détriment d'un FUS et son coach, Walid Regragui, qui n'avaient que les yeux pour limiter les dégâts. Dans l'autre match reporté, le Wydad de Casablanca a été éliminé par la Renaissance Berkane (2-1) dans un duel comptant pour la même phase au complexe sportif d'Oujda. Les Wydadis ont pourtant ouvert le score par Aoulad (34ème) grâce un penalty offert par l'arbitre Jyed. Mais deux réalisations signées Laba Kodjo suite également à un penalty (41ème) et Mohamed Aziz (89ème) ont permis aux représentants berkanis de l'Oriental de renverser la vapeur. Il s'agit là d'une qualification méritée des hommes de Rachid Taoussi qui avaient fait match nul (1-1) devant les poulains de Houcine Ammouta lors de l'aller à Rabat. Ces deux matches, RSB-WAC et FUS-RCA, avaient été reportés en raison de la participation des Wydadis en ligue des champions d'Afrique en plus de l'engagement de quelques joueurs du club avec les Lions de l'Atlas, ainsi que le FUS de Rabat engagé en Coupe de la CAF. Au prochain tour, quarts de finale «aller», le Raja jouera face au Chabab Atlas Khenifra le dimanche 15 octobre à 19h30 alors que le match retour aura lieu le jeudi 19 du même mois à 15h30. La RSB en découdra avec la Jeunesse Sportive Kasbat Tadla le lundi 16 octobre à 15h30 alors qu'elle évoluera dans son stade à Oujda lors du match retour le samedi 21 du même mois et à la même heure. Dans les autres quarts «retour», l'Olympique Khouribga accueille ce samedi à 15h00 l'AS FAR, après avoir perdu en aller à Rabat (2-0) alors que le Difaâ Hassani d'El Jadida évoluera dimanche à 17h00 face au Chabab Riadi d'Al Hoceima qui s'et imposé en aller par (2-1). Regragui doit être rappelé à l'ordre Si le duel FUS-Raja s'est déroulé dans le fair-play entre joueurs des deux parties, la fin du match remporté par les Verts (2-1) ne l'a pas été ainsi. Cette fois, on est passé à côté d'une « bataille » entre les coaches des deux équipes surtout Walid Regragui qui n'a pas dérobé sa déroute et qui voulait masquer son échec. Au lieu de féliciter son homologue, l'Espagnol Juan Carlos Garrido, pour sa victoire méritée, il s'en est pris contre lui en allant même à le menacer en voulant lui asséner un coup de tête. Voilà un geste honteux d'un coach appelé à donner l'exemple, lui qui reste à sa première expérience de coaching, alors que son hôte est un technicien plus expérimenté en passant par plusieurs clubs, Villarreal et Betis Séville, avant d'officier sur le continent africain chez Al Ahly pendant un an, pour le conduire jusqu'au sacre en Coupe de la CAF en 2014. En retrouvant cette saison l'autre cador africain, le Raja, Garetto n'a jamais été l'objet d'un tel acte honteux. Regragui qui n'a fait que dérailler, encore une fois, devra apprendre à se contrôler aussi bien pour ses déclarations démesurées que pour ses gestes inappropriés. Complexé, provocateur et mal éduqué, l'ancien international qui était heureux d'avoir porté le maillot des Lions de l'Atlas et d'aller en finale de la CAN 2004 remportée par la Tunisie (2-1), doit être tout simplement rappelé à l'ordre. Il doit mesurer ses mots et ses gestes tout en faisant preuve du fair-play et savoir accepter la défaite surtout quand il s'incline face à de grands clubs tels le Raja ou le WAC...