Le coup d'envoi de la première étape de la mise en circulation des bus électriques dits « amis de l'environnement », a été donné jeudi après-midi à Marrakech. Ainsi, lors d'une cérémonie organisée en présence des autorités de la ville, des députés et d'autres personnalités, il a été procédé, dans un premier temps, à la mise en circulation de 10 bus électriques de qualité supérieure. D'un montant global de 25 millions de DH, fruit d'un financement entre le Conseil de la région de Marrakech-Safi, la Commune urbaine de Marrakech, et le Fonds d'accompagnement des réformes du transport, cette initiative s'insère dans le sillage de l'amélioration du transport urbain, visant la préservation de l'environnement et la lutte contre les émissions de gaz toxiques et ce, en application de la convention-cadre (COP 22) sur les changements climatiques, tenue en novembre dernier dans la cité ocre. La première étape de ce projet inédit inscrit dans le cadre de l'amélioration du transport public en milieu urbain, devra relier sur le long du boulevard Hassan II, les quartiers Massira, Bab Doukala via Hay Hassani et Gueliz. L'itinéraire de ces bus a été équipé de signalisations lumineuses intelligentes au niveau des carrefours routiers, outre la mise en place de barrières de protection des usagers dans les stations qui leurs sont réservées. Gérés par la société « Bus City », ces « Tram-bus » sont équipés de 5 caméras internes, outre des équipements mis à la disposition des personnes aux besoins spécifiques. Selon les responsables de la société gestionnaires, ces bus devront contribuer sans nul doute à développer le réseau des transports publics dans la cité ocre, notant que la mise en circulation de ces Tram-bus ultramodernes, garantira le confort des usagers selon les standards de développement durables mondialement reconnus. « Cette initiative qui s'inscrit dans le cadre de la convention- cadre (COP22) visant la préservation de l'environnement et la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, consolidera certainement le réseau du transport public dans cette ville, qui se veut une destination touristique internationale de premier choix », a souligné dans une déclaration à la presse, le wali de la région de Marrakech-Safi, Abdelfattah Lebjioui. Et de poursuivre que des initiatives similaires verront bientôt le jour pour connecter d'autres quartiers de la cité ocre, au réseau du transport propre. De son côté, le président de la commune urbaine de Marrakech, Mohamed Larbi Belkaid, a loué l'importance de la mise en circulation de ces « Tram-bus » en termes d'amélioration et de consolidation du réseau du transport public ami de l'environnement, faisant savoir qu'avec le lancement de ce projet, la cité ocre se veut désormais, avant-gardiste sur les plans national et continental, en ce qui concerne le transport urbain à l'aide d'énergie propre. L'ambassadeur de Chine au Maroc, M. Li Li a félicité, quant à lui, les autorités locales, les députés et les habitants de la cité ocre pour ce projet-pilote de nature à protéger l'environnement et à lutter contre les émissions de Carbone en périmètre urbain, mettant en avant l'engagement sans faille du Royaume pour la concrétisation de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22). Et d'ajouter que cette initiative devra permettre aussi de raffermir davantage la coopération entre le Maroc et la Chine dans le domaine de l'exploitation des énergies renouvelables et la diminution des émissions de gaz à effet de serre. Annoncé à l'occasion de la tenue de la COP22, en novembre dernier à Marrakech, ce projet s'insère dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre les changements climatiques et le renforcement du réseau du transport public et ce, à travers l'offre de prestations de services de qualité, dignes des aspirations et attentes des habitants et des visiteurs de la cité ocre. Cette initiative a même de conforter la place de Marrakech en tant que cité modèle en matière de protection de l'environnement et du développement durable, reflète clairement la détermination des responsables en charge de la gestion de la chose locale, à garantir la durabilité de la préservation de l'environnement, au prisme du franc succès réalisé par le Sommet de la COP22.