L'ancien président allemand, Horst Köhler prendra ses fonctions en tant que nouvel émissaire du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara dans les tout prochains jours. Sa nomination a été, en effet, approuvée par le Conseil de sécurité de l'ONU suite à la proposition du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, selon des sources diplomatiques, citées par des médias internationaux, notamment allemands. Cette décision du Conseil de sécurité est intervenue après l'aval du Maroc qui avait réagi favorablement à la proposition du secrétaire général des Nations Unies. Ainsi, avec cette nomination, une nouvelle page s'ouvre dans le processus politique qui devrait être relancé en vue de trouver une solution à ce conflit artificiel sur les bases de la proposition marocaine, à savoir l'autonomie sous souveraineté marocaine. Ainsi, Horst Köhler succédera au diplomate américain, Christopher Ross, désavoué en 2013 par le Maroc pour son parti pris flagrant en faveur de la thèse des séparatistes et de leurs commanditaires algériens. Cette nouvelle configuration de l'ONU devra être mise à profit par la diplomatie marocaine pour faire aboutir la proposition de l'autonomie marocaine. Ce nouveau rebondissement, réconfortant, à coup sûr, l'objectivité dans ce dossier, infligera un sérieux camouflet aux ennemis de l'intégrité territoriale du royaume et mettra à nu leurs manœuvres et leurs propagandes. Dans ce sillage, la voix de la raison balisera la voie devant le plan d'autonomie sous souveraineté marocaine, qualifié de crédible et de sérieux par la communauté internationale. A signaler enfin que Horst Köhler, né en 1943 à Heidenstein, n'est pas diplomate de formation. Membre de la CDU, le parti d'Angela Merkel, il est d'abord un économiste. Il a été président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et, pendant quatre ans au début des années 2000, directeur exécutif du Fonds monétaire international (FMI). En 2004, il a été désigné candidat à la présidence de la République fédérale d'Allemagne par les Unions chrétiens et le Parti libéral-démocrate (FDP). Il a été élu président de la République par l'Assemblée fédérale lors de l'élection de mai 2004 pour un mandat de cinq ans. Il avait succédé au social-démocrate Johannes Rau.