Les candidats aux examens du baccalauréat sont sur le qui-vive. Le compte à rebours a bel et bien commencé. Les épreuves du bac sont prévues dans moins de quatre jours. Les examens de la session ordinaire se dérouleront du 6 au 9 juin prochain et ceux de la session de rattrapage seront programmés du 11 au 13 juillet 2017. Le nouveau ministre du département de l'Education nationale ne lésine pas sur les moyens pour renforcer le dispositif de contrôle tous azimuts du déroulement des épreuves du bac. Des sanctions pénales et disciplinaires à l'encontre des fraudeurs pris en flagrant délit viennent d'être rappelés par Hassad. Mohamed Hassad se veut intransigeant quant à la tricherie et a ordonné le renforcement du dispositif de contrôle et de supervision des épreuves du bac 2016/2017. L'histoire des scandales relatifs à la fuite des épreuves des mathématiques et autres matières dans le passé ne doit plus se reproduire. Des mesures strictes de sécurité ont été adoptées et des équipements de contrôle sophistiqués seront mobilisés pour éviter une nouvelle fuite des épreuves. Le ministre promet aussi la mise en place de dizaines de techniciens dans les différents centres régionaux pour observer et contrôler le déroulement du Bac du début jusqu'à la fin. Le ministre vient de mettre l'accent sur les tenants et aboutissants de la loi 02.13 relative à la répression de la fraude aux examens scolaires entrée en vigueur le 19 septembre 2016. Ladite loi prévoit des sanctions disciplinaires et pénales à l'encontre de toute personne prise en flagrant délit de fraude. Les sanctions disciplinaires vont de l'octroi d'une note de zéro à l'annulation des notes de l'ensemble des matières de la session concernée, jusqu'à la privation de passer l'examen pendant deux ans, indique un communiqué. Ces sanctions se rapportent également à toutes les autres formes de tricherie et de possession des appareils électroniques interdits dans les salles d'examen. La loi prévoit aussi des sanctions pénales allant de 6 mois à 5 ans de prison et une amende allant de 5.000 DH à 100.000 DH pour les cas de fraudes liés à la production ou l'utilisation de faux documents aux fins de participer à l'examen, l'usurpation d'identité d'un candidat pour passer l'examen, la fuite des sujets de l'examen par tout responsable, intervenant ou participant à la rédaction, au transport ou à la protection des feuilles et des sujets des examens scolaires.