Le nombre de tricheurs est passé de 1. 898 à 729 Les mesures strictes prises par le ministre de l'éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique Mohamed Hassad n'ont pas empêché les élèves de recourir à la triche . Durant la première journée de l'examen du Bac, 729 cas de fraude ont été enregistrés, selon les chiffres publié par le ministère. Par comparaison à l'année précédente, les cas de triche ont nettement régressé. Lors de la session 2016, 1.898 cas avaient été notifiés lors du premier jour de l'examen, ce qui représente une baisse de 62% des cas. Pour ces élèves pris en flagrant délit de fraude, des sanctions disciplinaires sont prévues à leur encontre. Celles-ci vont de l'octroi d'une note de zéro, à l'annulation des notes de l'ensemble des matières de la session concernée, jusqu'à la privation de passer l'examen pendant deux ans. Signalons que ces sanctions concernent l'échange d'informations par écrit ou oralement entre les candidats à l'intérieur de l'espace où se déroule l'examen, la possession ou l'utilisation par le candidat d'appareils électroniques, de documents et de manuscrits non autorisés, et les cas de fraude basés sur des indices détectés par les correcteurs au cours de l'opération d'évaluation des prestations des candidats. Pour les personnes ayant diffusé deux sujets d'examen sur les réseaux sociaux après le début des examens, elles risquent gros. Celles-ci ont été arrêtées et déférées devant la justice. A ce sujet, signalons que ces jeunes risquent la prison ferme. En effet, l'article 8 de la loi n° 02-13 relative à la répression de la fraude aux examens scolaires prévoit une peine de prison de 6 mois à 5 ans en cas de facilitation de la diffusion des sujets d'examen de manière individuelle ou dans le cadre de réseaux. Le ministère a assuré qu'il sera intransigeant dans l'application des mesures prises pour la sécurisation des examens du baccalauréat, avec la fermeté requise et dans le respect des règles et des dispositions légales en vigueur. Pour le bon déroulement des examens, 20.730 salles d'examens ont été préparées et 41.460 chargés de surveillance ont été mobilisés. En outre, 4.000 cadres pédagogiques assureront la correction d'environ 3,6 millions de feuilles d'examen. Au niveau du suivi et de contrôle, 1.431 observateurs au niveau des centres d'examens, 164 observateurs régionaux et 82 observateurs nationaux ont été mobilisés et 82 surveillants nationaux sont chargés de la correction dans les centres nationaux.