Le débat national autour des médias est constamment d'actualité, dans une ambiance plutôt détendue et décrispée entre les différents intervenants de la vie démocratique de notre pays. Aussi bien le législatif que l'exécutif et les multiples acteurs du champ médiatique, tout le monde s'attelle à secouer le cocotier pour de nouvelles boussoles de conduite. On continuera, nonobstant, de déplorer les acharnements de certains supports trouvent toujours du plaisir à s'en prendre à la probité et l'engagement. On ne peinera guère de comprendre que ceux-là mêmes qui se targuent de vendre plus, se narguent tel le paon qui, à force de faire la roue, il finit par se découvrir le derrière. Il est bien clair que l'expérience marocaine en la matière est toujours citée en exemple, en termes d'avancées notoires, inscrites organiquement au diapason des chantiers confirmés émaillant maints secteurs de l'activité marocaine. Il n'y a plus de raison qu'on traîne encore des clichés stéréotypés qui ne cessent pas, malheureusement, de tenter certains titres dont le scoop éditorial est souvent synonyme d'accession aux « sujets téméraires» attentatoires à la vie privée des personnalités publiques, notamment les leaders politiques, au nom de la liberté d'expression et la démocratie élargie. Ceux-ci, paradoxalement aux leçons de chasteté qu'ils prêchent à l'encontre de la société et aux préceptes de droiture dont ils se revendiquent, s'adonnent à des dérobades sournoises envers le fisc et finissent par s'embourber dans les tentacules de la liquidation judiciaire. D'autres s'évertuent, sans scrupule ni pudeur, à forcer la vente vorace par un sensationnel béat qui, non seulement, il verse dans le quolibet mensonger, mais attise les affronts et envenime les rapports, débouchant inéluctablement sur l'instabilité et l'animosité. En revanche, nombreuses sont les attitudes de certains agents du pouvoir public, nostalgiques des ères révolues qui affichent une bien mauvaise dent contre la presse critique qui dérange le conformisme suspect de certaines administrations inciviques. Toutes ces zones d'ombre qui se paient le luxe de nager à contre courant, sont aujourd'hui, mises à l'index par une prise de conscience responsable et sereine que mènent les constituantes d'une nation résolument tournée vers la modernité, la démocratie et le progrès. Il n'y a plus de place pour des intrus qui s'ingénient à polluer cet environnement volontariste et tirer vers le bas tout un échafaudage érigé dans la douleur, des décennies durant. On ne peut, en conséquence, hypothéquer tout un labeur éprouvant, parce que certains scribouillards commandités par des réseaux influents et des milieux obscurantistes véreux, se permettent de saccager débilement les viviers de notre démocratie embryonnaire. L'engagement aujourd'hui est solennel oeuvrant de concert avec toutes les mutations salvatrices qui s'opèrent dans diverses réformes de la vie active. Le paysage médiatique en est un fondement symbiotique incontournable, voire capital dans la propagation des valeurs du respect, de la déontologie et de l'encadrement sociétal. Il est alors inadmissible de semer le doute, la diffamation, la psychose et la casse au sein d'une société émergente, à des fins réductrices et mercantiles.