Le jury de la 13e Grand Prix national de la presse a annoncé, jeudi soir, les noms des lauréats des différentes catégories de ce prix, lors d'une cérémonie organisée, à Rabat, à l'occasion de la Journée nationale de l'Information (15 novembre) en présence du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane et de plusieurs personnalités du monde des médias, de la culture et de la politique. Lors de cette cérémonie, présidée par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, le Grand Prix de cette édition a été décerné à l'ancien directeur général de l'agence Maghreb Arabe Presse (MAP) Abdeljalil Fenjiro, alors que l'écrivaine Khnata Bennouna s'est vue attribuer le prix rendant hommage à une personnalité du monde des médias ayant contribué à l'évolution du paysage médiatique national et à la consécration des nobles principes de la profession. Le Prix de la télévision pour l'investigation et le film documentaire a été attribué ex-aequo à Khadija Rchouk et Abderrazak Lahrach pour leur documentaire «Alamat wa dilal» (épisode bahr annada) et Mohamed Hafidi de Connexion media pour son documentaire «la pollution sous microscope». Le prix de la radio a été remis à la journaliste Khadija El Bab de la radio nationale pour son documentaire sur la greffe d'organes au Maroc. Le prix de la presse écrite a été remporté par le journaliste Faiçal Faquihi du journal l'Economiste pour son enquête sur la spoliation de biens immobiliers, tandis que celui de la presse électronique a été décerné à Abderrahim Tourani de Telexpresse pour son enquête/portrait consacrée à l'écrivain marocain Driss El Khouri. Dans la catégorie Agence de presse, le grand prix national de la presse est revenu à Bouchra Azour, journaliste à l'agence MAP, pour son reportage «La voie du savoir, l'opportunité d'une vie meilleure qui s'offre à la fille dans le monde rural». En ce qui concerne la production journalistique amazighe, le prix est revenu ex-aequo à la journaliste de la chaine amazigh Salima Yaakoubi pour son travail sur «la communauté marocaine établie à l'étranger : les Pays Bas comme exemple» et la journaliste à la radio amazighe Malika Mahni pour son travail «il était une fois». Le journaliste Ayad Serti a été récompensé dans la catégorie de la production journalistique hassanie, pour «La traite des êtres humains». Quant au Prix de la photographie, il a été attribué ex-aequo au photographe des journaux Al Bayan et Bayan Al Yawm, Ahmed Akil, pour sa photo intitulée «tentative de suicide» et au photographe de la Nouvelle Tribune Ahmed Boussarhan pour sa photo intitulée «une enfant révisant sa leçon» Présidé par Mohamed Seddik Maâninou, le jury est composé de Mmes Bahia Amrani, de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux, Jalila Ajaja, de l'Agence Maghreb Arabe presse (MAP) et Rabia Malak, du Syndicat national de la presse marocaine, et de MM. Abdessalam El Khalfi, de l'Institut royal de la culture amazighe, Ahmed Najm, de la SNRT, Hamid Saadni,de 2M, Mohamed Nouar, de la télévision régionale de Laâyoune, Said Khalil de Medi1 TV, Abdellah Damoune du quotidien Al Massae, et Abdellatif Sibari, journaliste photographe. Le Grand Prix national de la presse, initiative largement saluée par les organisations internationales notamment l'UNESCO, a pour objectif de rendre hommage aux journalistes marocains qui s'illustrent par des initiatives individuelles ou collectives contribuant au développement de la presse écrite et audio-visuelle. Le comité d'organisation a reçu 125 candidatures réparties entre presse écrite (39), radio (17), télévision (27), presse électronique (11), photo (6), Agence Maghreb arabe presse (15), production journalistique amazighe (9) et production journalistique hassanie (6). Le grand Prix national de la presse a pour objectif de rendre hommage aux journalistes marocains qui s'illustrent par des initiatives individuelles ou collectives contribuant au développement de la presse écrite et audio-visuelle.