Anouar Invest poursuit son expansion au niveau national. Après l'annonce, dernièrement, du lancement d'une grande usine de productions de ciment à Settat, c'est maintenant à Laâyoune que la holding compte atteindre ses ambitions d'expansion. Jusque là le projet mené par Atlantic Ciment, filiale d'Anouar Invest, n'est pas vraiment concrétisé puisque c'est en 2018 qu'est prévue son exploitation. Mais cela n'a pas empêché le groupe de s'engager à Laâyoune. Dans le cadre du 40e anniversaire de la marche verte, la holding qui opère dans plusieurs domaines, dont l'agro-industrie, la logistique, la distribution, l'immobilier, les matériaux de construction et l'agriculture, a annoncé qu'elle lancera incessamment les travaux de construction d'une 2e usine de production de ciment. L'usine qui portera le nom de Ciment du Sud, en abrégé CIMSUD, sera opérationnelle d'ici juillet 2017. C'est une coquette somme d'argent que la holding s'en va investir. Pour la réalisation de son unité de production de ciments, Anouar Invest déboursera 300 millions de DH. Il faut dire que les ambitions assignées à cette usine ne sont pas non plus les moindres. L'unité CIMSUD est appelée à produire annuellement 500 000 tonnes de ciment. Selon le management du groupe, l'objectif de cet investissement est «d'accompagner le développement de toute la zone sud dans ses importants projets d'infrastructures et de logements». La nouvelle usine qui sera installée dans la région de Foum El Oued est également appelée à remplir d'autres objectifs. Elle devra contribuer à la réduction du chômage dans la région. Ce sont près de 170 emplois qui sont prévus dans le cadre de la phase d'exploitation du projet. Le projet d'investissement arrive à point nommé, notamment avec l'annonce d'importants projets de développement dans la région de Laâyoune, pour un montant de 77 milliards de DH. Pour son usine à Settat, la holding devra investir 3 milliards de DH pour assurer une production annuelle de 2, 2 millions de tonnes. En parallèle à ses travaux au Maroc, la holding a également entamé des activités sur le continent africain. Ce qui nécessitera d'énormes fonds. Tout s'explique. L'on comprend mieux pourquoi la holding menait récemment des négociations avec la filiale de la banque mondiale, la SFI, pour un prêt de 60 millions de Dollars. Au regard de ses performances en 2014, la trésorerie du groupe se porterait à merveilles. Avec 3500 collaborateurs et 20 filiales, la holding a atteint, en 2014, un chiffre d'affaires consolidé de sept milliards DH.