Après avoir grillé toutes ses cartouches, en utilisant surtout les entraîneurs comme des boucs émissaires pour cacher les déboires de sa gestion, Mohamed Boudrika a finalement pris la porte de sortie, celle-là même qu'il a fait emprunter à Fakhir, Benzerti, Benchikha, Romao et Fathi, cinq entraîneurs qu'il a successivement renvoyés en l'espace d'une vingtaine de mois. Mais la goutte qui a fait déborder le vase n'est autre que cette année totalement blanche où le Raja est sorti bredouille tant en compétions nationales qu'internationales. Pire, c'est son frère ennemi du WAC qui a fait honneur à la ville de Casablanca en remportant son 18e titre de Champion national.