Horrible crime. Provocation intolérable. Atteinte aux principes du bon voisinage. Manœuvre désespérée pour détourner l'attention du peuple algérien sur ses véritables maux et les abus des locataires du palais Al Mouradia. C'est ainsi que d'aucuns qualifient le regrettable et inadmissible agissement de l'armée algérienne ayant attenté à la vie d'un citoyen marocain suite à un tir sur une dizaine de civils marocains à la frontière maroco-algérienne. C'est le énième acte provocateur d'Alger. Et cette fois-ci, elle a recouru au feu. A l'arme. C'est dire que les décideurs du voisin de l'Est ont perdu la boussole. Cet agissement violent et violant toutes les lois internationales, la charte du bon voisinage et la volonté des deux peuples frères, intervient après toute une série de manœuvres orchestrées par les généraux algériens en vue paralyser toute forme de coopération avec le Maroc et hypothéquer toute collaboration avec Rabat et le Maghreb surtout en matière de lutte contre les réseaux terroristes et les trafics en tous genres. Car, cette approche va à l'encontre des intérêts des généraux d'Al Mouradia qui protègent et financent généreusement le «polisario», dont les connexions avec des groupes terroristes au Sahel et ailleurs ne sont plus à démontrer. Un secret de Polichinelle. Voilà comment une poignée de généraux, qui gouvernent à poigne tout un peuple, agissent pour préserver leurs intérêts au détriment de ceux des Algériennes et des Algériens. Une machine infernale que la communauté internationale est appelée à rappeler à l'ordre.