Le mois de juillet a été particulièrement meurtrier pour l'aviation civile. Cette dernière a perdu pas moins de trois avions une seule semaine. Après le Boeing 777 de la Malaysian Airlines abattu par un missile ukrainien, c'est au tour d'un avion chinois de s'écraser au moment de l'atterrissage sur l'aéroport d'une île proche de Taiwan, alors qu'un avion espagnol affrété par Air Algérie s'est écrasé en plein désert du Sahel. Au total ce sont un demi-millier de personnes qui ont été tués dans ces sinistres très rapprochés. A l'instar de l'avion malaisien qui a fait les frais du chaos ukrainien, il n'est pas impossible que l'avion algérien ait été lui aussi abattu par un missile lâché par l'une des nombreuses organisations terroristes qui essaiment le Sahel. D'autant plus que ces hordes se sont approvisionnées en Libye, au moment de la chute de Kadhafi, en mettant la main sur des armes sophistiquées, dont les missiles portables américains Stringer, redoutés par tous les aviateurs militaires et a fortiori civils. En attendant les enquêtes sur ces différentes catastrophes, il est temps de rayer de la carte certains couloirs aériens qui traversent les zones rouges de la planète.