Roukbane au parlement Le président du groupe du Progrès démocratique (GPD-PPS) à la Chambre des représentants, Rachid Roukbane a souligné la nécessité pour la majorité parlementaire de faire de 2014 une véritable année de travail et de production des lois et de voter positivement pour ce faire pour l'adoption du projet de loi de finances 2014, soumis à la Chambre pour une 2e lecture. Intervenant au nom des groupes de la majorité lors du débat général du projet de loi de finances 2014 (2ème lecture, 24 Décembre 2013), Roukbane a indiqué qu'en votant ainsi pour ce projet de loi de finances, la Chambre des représentants, qui détient selon les termes de la Constitution, le dernier mot en la matière, va rétablir la situation après le vote négatif de la Chambre des Conseillers. Ce faisant, la Chambre des représentants agit dans le cadre de ses attributions constitutionnelles qui lui donnent le dernier mot en la matière. Selon le député, le projet de loi de finances 2014 s'est fixé pour objectifs la mise en œuvre de quatre chantiers visant notamment le parachèvement de l'édifice institutionnel, l'accélération du rythme des réformes structurelles, le rétablissement de l'équilibre budgétaire et la préservation des avoirs extérieurs, le renforcement des investissements et de l'entreprise, l'amélioration des outils de l'emploi outre le renforcement de la cohésion sociale. Ledit projet s'inscrit donc dans le cadre des efforts déployés pour la consécration du processus des réformes choisi par le Maroc à travers notamment la mise en œuvre du plan législatif en ce qui a trait surtout aux lois organiques dont l'adoption requiert un plus grand consensus et pourquoi pas l'unanimité. Il en est aussi des lois relatives aux conseils et instances de la gouvernance prévus dans la constitution. Le parachèvement de l'édifice institutionnel tel que prévu dans la constitution de 2011 représente un des grands défis que le pays doit relever, a-t-il dit, soulignant la nécessité pour toutes les forces politiques d'y participer de manière effective et de bonne foi. Plusieurs discours royaux comportent des messages clairs qui appellent au parachèvement de l'édifice des institutions constitutionnelles de manière à servir le modèle marocain et permettre au pays de poursuivre son œuvre démocratique et de développement avec la conjugaison des efforts de tous, a affirmé Roukbane, ajoutant que cette action est toutefois tributaire de la mise à niveau du paysage politique et du rétablissement de la confiance pour la réhabilitation de l'action politique dans toute sa noblesse. Au-delà de l'examen de l'actuel projet de loi de finances 2014, soumis à la Chambre pour une deuxième lecture, il est nécessaire voir urgent pour la Chambre de parachever le chantier législatif complémentaire de la Constitution, à savoir en premier lieu la loi organique de la loi de finances, pour permettre aux députés de jouer leur rôle de manière plus efficiente. La majorité comme l'opposition parlementaire se doivent en effet d'avoir un rôle plus constructif lors de l'adoption de la loi de finances, selon lui. Pour la Chambre des représentants, ce qui compte en dernier ressort c'est de parvenir à promouvoir une bonne gouvernance parlementaire destinée à rehausser le rôle de l'institution, a-t-il dit, rappelant qu'après le vote négatif de la Chambre des Conseillers c'est maintenant à la Chambre des représentants de jouer pleinement son rôle constitutionnel, a-t-il dit, rappelant qu'à ce niveau le gouvernement dispose d'une majorité parlementaire qui dit oui au projet de loi de finances 2014. Oui, l a majorité parlementaire à la Chambre des représentants a pleinement confiance en l'action du gouvernement qui vise la poursuite de tous les chantiers dont celui de la loi organique de la loi de finances dont l'élaboration a été marqué par la participation de tous les parties concernées. Selon Roukbane, la majorité » comme l'opposition sont appelées au cours de cette étape décisive de conjuguer leurs efforts pour mettre en œuvre touts les dispositions requises pour aller au-delà de cette étape transitoire.