Cyclisme 2013 Animés d'une ferme volonté de développer la petite reine et renforcer son rayonnement au niveau continental et international, les cyclistes marocains se sont illustrés de la plus belle des manières lors de la saison sportive 2012-2013, et font bonne figure confirmant ainsi leur hégémonie à l'échelle arabo-africaine. Ainsi, les cyclistes marocains ont occupé en 2013 la première position africaine en individuel et par équipe pour la quatrième année d'affilée, grâce, notamment, à Adil Jelloul qui a été déclaré maitre des deux roues africaines, affichant ainsi des ambitions à renouer avec l'âge d'or du cyclisme marocain mené, notamment, par des anciennes stars à l'image de Mohamed El Gourch, Abderrahman Farak et Mustapha Nejjari. L'équipe nationale a fait de même, en occupant la tête du peloton, avec trois Marocains dans le top 10 africain : Adil Jelloul, Soufiane Haddi (9è) et Adel Reda (10è). Le Maroc a, également, pris part au 57ème Tour de la Slovaquie, comptant parmi les plus difficiles Tours professionnels d'Europe, en sa qualité de représentant unique de l'Afrique et du monde arabe. Les juniors, quant à eux, ont emboité le pas à leurs aînés et ont décroché le métal précieux lors de la 16è édition du Championnat arabe à Bahrein (22-31 octobre) après s'être distingué dans le Tour Abitibi (Canada). A cela s'ajoute le titre de champion d'Afrique 2013 remporté à Charm El-Cheikh (Egypte) par le jeune Abderrahim Zahiri qui a tenu tête aux cadors de la discipline, notamment les Sud-africains et les Egyptiens. Si le Maroc regorge de ténors de renommée internationale, c'est en partie grâce à la qualité des compétitions programmées le long de la saison, entre autre, le Challenge international SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, compétition inscrite dans le calendrier de l'Union cycliste internationale UCI, dont la quatrième édition a été remportée par le redoutable Adil Jelloul, le Challenge international de la Marche Verte et le Tour du Maroc, compétition qui se rapproche de plus en plus des grandes boucles mondiales et dont la 26e édition (29 mars au 7 avril 2013) a connu la participation de 14 pays. La distinction des marocains ne se limite pas aux exploits sportifs, mais va au-delà. La présence du Royaume dans les organes des instances dirigeantes internationales s'est consolidée par l'élection du président de la Fédération royale marocaine de cyclisme (FRMC), Mohamed Belmahi à la tête du Collège Arbitral de l'UCI avec pour mission de statuer sur les différents litiges entre les Fédérations affilées à l'instance internationale. Dans ce sens, M. Belmahi a indiqué que cette consécration témoigne de la confiance dont jouit le Maroc et de la reconnaissance de la communauté continentale, régionale et internationale des efforts consentis par la FRMC et son dynamisme et sa contribution à faire du droit au sport, un droit humain fondamental. Selon Belmahi la prééminence du vélo national est le corolaire de la persévérance et de la pertinence d'une politique multidimensionnelle que la FRMC a réussi à appliquer avec habilité et en parfaite concertation avec les partenaires publics et privés, créant ainsi une ambiance propice à la performance, ce qui a été démontré sur le terrain, notant que la Fédération s'est focalisée sur la formation, la communication et l'implication de toutes les potentialités de la famille du cyclisme marocain. M. Belmahi a, par ailleurs, souligné que les réalisations accomplies sur le plan international sont la résultante d'une gouvernance ciblée et d'une gestion professionnelle, dans un contexte amateur. Une réussite prodigieuse eu égard à la modestie des moyens financiers et des structures de base tant chez la Fédération que les clubs, a-t-il fait observer. Il a, également, plaidé pour le renforcement des infrastructures inhérentes au cyclisme dans l'optique d'offrir aux talents en herbe, dont regorge le Royaume, un espace idoine à la pratique cycliste.