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Quand l'objet reflète la mémoire infantile !
«Qorchâl», nouvelle exposition d'Ahmed Hajoubi
Publié dans Albayane le 28 - 11 - 2013

Les cimaises de la galerie nationale Bab Rouah accueillent, du 05 au 24 septembre prochain, une exposition l'artiste plasticien marocain Ahmed Hajoubi. Placée sous le thème : «Qorchâl». Le lauréat de l'école des Beaux-arts de Tétouan nous fait vivre des moments inoubliables de notre passé collectif, et ce à traves un dispositif de toiles et d'installations mettant en œuvre un ensemble d'objets dont, notamment, la carde. L'artiste jette la lumière sur une part d'une mémoire infantile via le biais de cet objet utilitaire et millénaire.
Par ailleurs, Ahmed Hajoubi, raconte, dans un texte ouvrant le catalogue intitulé «Hommage à ma mère», que jusqu'à son quatrième printemps, il était porté sur le dos par sa mère. Un jour, pour s'en débarrasser, cette dernière a placé une carde entre son dos et le ventre de l'enfant, les pointes de la carde dressées vers la chair infantile.
Dans cette optique, l'artiste Jean-François Clément s'explique autour de l'ouvre de Hajoubi :
«Par sa forme, cet outil (la carde) est la matrice d'une répétition de structures rectangulaires imprimées sur des matériaux divers, des coussins au bois, entre art musulman et rêve d'apprenti-sorcier soucieux de productivité. Traces que traversent les mages, parfois métamorphosés en simples coulures, étonnés de l'absence des «bateaux magiques» ou qu'équilibrent de grosses masses noires ou de multiples formes plus petites envahissant tout l'espace où l'on voit parfois, dans des combine paintings mêlant le bois, le fil de fer argenté et la laine ainsi que les cardes avec leurs traces qui en sont l'effet produit techniquement et non plus magiquement.»
De son côté, l'artiste et l'écrivain de «Trois jours et le Néant», Youssef Wahboun a mis l'accent sur la question du cadre dans les tableaux de l'artiste ainsi que la dimension poétique, esthétique et philosophique de ses ouvres. Selon lui, «certaines cardes accrochent encore de la laine dans leurs griffes. Ce rappel de leur fonction utilitaire est aussi la preuve triomphale de leur dépaysement, la négation de cette fonction première, son détournement au profit de l'invention poétique. Collées à même la toile dans une géométrie impeccable, les cardes sont disposées en ligne ou en carrelage à éviter, tendent encore leurs pointes comme une menace à éteindre, mais sont définitivement mises hors d'état de nuire. C'est le regard séduit, a-t-on ajouté, et non plus la chair ingénue qu'elles narguent et agressent, tellement leur abondance frappe comme un jaillissement d'hostilité dans le blanc intact de la toile. Elles se multiplient à l'infini pour toiser le spectateur de leur métal griffu, pour lui infliger leur présence périlleuse, brandies par leur manche comme une signalisation de danger de mort. »
Natif de Guercif en 1972, Ahmed Hajoubi entre en 1980 à l'école des Beaux-arts de Tétouan. En 1993, l'artiste organise sa première exposition individuelle, notamment à Meknès, puis Rabat et Marrakech...


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