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Un certain 20 août 1955 à El Jadida
Rétrospective
Publié dans Albayane le 25 - 08 - 2013


Rétrospective
Le peuple marocain et l'Histoire du Maroc n'oublieront à jamais cette mémorable journée du 20 Août 1953. Une date qui illustre parfaitement la communion sacrée du Trône Alaouite et du peuple marocain. Toutes les populations marocaines et le monde en entier gardent à l'esprit cette date, témoignant des grands sacrifices consentis par le Sultan Mohamed Ben Youssef, pour avoir opté, par amour à la patrie, pour l'exil plutôt qu'à l'humiliation de la capitulation et de la soumission aux ordres de l'occupant français et, aussi, par le peuple marocain qui s'est soulevé, vivement, contre cette décision insolente en menant une riposte impitoyable jusqu'à l'inclination de l'ennemi à sa volonté.
La lutte était totale dans le pays. Le Grand El Jadida, le fameux Mazagan qui compte, également, à son actif l'éloignement définitif du conquérant Portugais du Maroc, avait combattu férocement pour le retour de son Roi et pour que le pays retrouve sa souverainté. Comment cette journée du 20 Août s'est déroulée à Mazagan/El Jadida?
Les archives diplomatiques françaises, les journaux de l'époque, et une quantité d'autres sources ont permis, aux chercheurs, de retracer, presque le jour le jour, sinon heure par heure, le déroulement des événements. La délégation du Haut commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'Armée de Libération de la province d'El Jadida et bien d'autres sources se doivent, eux aussi, d'apporter leur contribution à l'élaboration de ces pages de l'histoire régionale, par leurs témoignages ou leurs documents qui ne manqueront pas de susciter un vif intérêt. Car ce sont des pages importantes de l'Histoire du Maroc et de son valeureux peuple et qu'il est nécessaire de ne pas occulter même si elles étaient dramatiques et douloureuses après plus d'un demi-siècle du déroulement des faits. Il ne s'agit pas de rouvrir des plaies. Mais de comprendre ce qui s'est passé de la façon la plus lucide et sans tabou à l'écart de toute émotion qui pourrait fausser la compréhension des événements et de toute polémique partisane ou personnelle stérile au bout du compte... Si le passé ne fait ni le présent ni l'avenir, il fait l'Histoire. Nous remercions chaleureusement, ici, le chercheur et écrivain Michel Amengual qui nous a fait part de ses riches recherches de cette époque à El Jadida.
Mazagan, 20 Août 1953 : Ce jour-là !...
Comme partout au Maroc, la population jdidie et doukkalie a reçu, tel un choc, l'annonce de l'exil du Sultan. Elle était, pourtant en ces temps, divisée entre les partisans du sultan et ceux qui cautionnaient la politique du célébrissime pacha de Mrrakech, El Glaoui, qui manœuvrait pour imposer Mohammsed Ben Arafa comme souverain du royaume. Mais pas de querelles publiques. Il faut dire que les mouvements nationalistes, partis ou syndicats n'étaient pas très implantés dans cette petite ville de province. Quelques notables témoignaient leur attachement à l'alliance avec la France. Mais, en majorité, chacun gardait ses opinions pour soi ou pour ses plus familiers. Toutefois, les mosquées étaient pratiquement désertées parce qu'on y évoquait le nom de Ben Arafa.
Les Français étaient, à leur tour, divisés. Certains, les plus ultras, farouches partisans d'un Maroc français, craignaient que l'indépendance revendiquée, par les mouvements nationalistes, ne mette en cause leur mode de vie et leurs privilèges. Même si beaucoup d'entre eux étaient de condition forte modeste et reconnaissaient que le sort, réservé au peuple marocain, n'était pas satisfaisant. Les colons, qui venaient d'acquérir leurs terres et qu'ils cultivaient, fort laborieusement, craignaient qu'on les leur enlève. Leur plus farouche défenseur était Joseph Goulven, adjoint au chef des services municipaux de Mazagan, connu, par ailleurs, pour ses écrits fort intéressants sur l'histoire de la Cité portugaise et sur la région des Doukkala. Pour lui, le souverain chérifien était «le sultan de l'Istiqlal». «Le prurit de l'indépendance le démange trop pour qu'il ne veuille pas faire comme l'Indonésie, la Birmanie, l'Inde, la Libye, l'Egypte...».
Dr Guy Delanoë « un fils du pays », représentait l'aile libérale de la communauté européenne. Il est né à Mazagan en 1916, de parents médecins réputés et qui étaient arrivés au Maroc en 1913 à la demande du Maréchal Lyautey. Son père, Pierre Delanoë, avait sillonné le Maroc, à cheval, pour soigner et vacciner les Marocains. Sa mère est la célèbre « tbiba » Eugénie Delanoë. Médecin-chef à l'hôpital de Mazagan, elle était responsable du service des femmes et des enfants. Beaucoup de Jdidis sont nés entre ses mains. Le plus célèbre, d'entre eux certainement, est feu Abdelkrim Khatib, fondateur de l'Armée de Libération Nationale (ALN), et qui devint un héros de la lutte pour l'indépendance. Des liens privilégiés l'unissaient au sultan et à sa famille. Guy Delanoë repose, aujourd'hui comme il l'avait souhaité, aux côtés de sa mère au cimetière des chrétiens d'El Jadida. Son combat politique, il le mena jusqu'à la fin du Protectorat, à la tête du mouvement «Conscience Française», qui prônait l'indépendance du Maroc et qui s'insurgeait contre les méthodes répressives des autorités françaises.
Ses arguments commençaient à faire mouche en France dans l'opinion publique. Comment se défaire de cette « question marocaine » ? Comment sortir de ce bourbier sans trop de dégâts ? En 1955, Gilbert Grandval se voit confier par Paris la mission de régler le problème. Quand il arriva à Rabat, le 7 juillet 1955, il savait qu'il n'avait pas beaucoup de temps devant lui car c'était, bientôt, le 20 août, date du deuxième anniversaire de la déposition du sultan et que des manifestations se préparaient dans l'ensemble du royaume...
Mazagan, le samedi de tous les dangers
Le samedi 20 août 1955, le soleil était au rendez-vous. C'était les vacances, bien sûr, et la cité s'assoupissait dans les chaleurs de l'été.
Mais, au début de l'après midi, des centaines de jeunes gens se rassemblèrent à la place Moulay-Youssef et dans les quartiers populaires de Derb Ghalef et de Bouchrit. Des drapeaux chérifiens furent brandis et des slogans, réclamant le retour du sultan, furent lancés. Les cortèges se propagèrent dans la ville. Les you-you stridents des femmes se répercutaient de ruelle en ruelle. Dans les derbs Hadjar, Ben Driss, El Arsa, Ghalef, Nelska, dans la rue Pasteur, la rue du Commandant-Lachaise et ailleurs. C'était là où les dégâts furent les plus importants... Car très vite, la manifestation vira à l'émeute. Des vitres de voitures furent brisées, des maisons sont incendiées, dont celle du correspondant du journal en langue arabe «El Widad», qui passait pour avoir des sympathies arafistes. A la place Moulay-Hassan et à la place Gallieni, des échoppes, notamment des débits de tabac considérés comme des concessions gouvernementales, furent détruites. Des incendies et des saccages furent, aussi, signalés dans l'enceinte de la cité portugaise où vivait une importante communauté juive. La police, sollicitée de partout, eut du mal à venir au secours des familles européens et israélites inquiétées par les insurgés. Les pompiers ne parvinrent pas à éteindre toutes les flammes d'autant que les émeutiers leur tendaient des pièges. La panique s'empara de Mazagan. De nombreux Juifs du mellah (près de 1400; soit la moitié de la population israélite) furent évacués, par camion, vers la salle des sports de la ville. C'était Jack Benarroch qui organisait le plus gros de cette opération. On peut, toutefois, se poser la question suivante: le parti de l'Istiqlal, qui était derrière cette manifestation, avait donné comme consigne stricte que l'on ne s'en prenne pas à la communauté juive. Qui avait orchestré, donc, ces débordements ? Et dans quel but ? Appelé en renfort, un avion survola la cité pour signaler tout attroupement. Des manifestants furent arrêtés. A 20h, le couvre-feu était instauré. Un calme bien fragile s'installa, dès lors, la nuit. Mais la fumée des incendies planait sur la ville...
Dimanche 21 aout 1955. Violences meurtrières
Les Mazaganais se réveillèrent au vrombissement de l'avion d'observation qui tournoyait au- dessus de la ville. Des rassemblements furent repérés un peu partout dans la ville. Des voitures furent caillassées. Des incendies embrasaient, de nouveau, la ville et le mellah. Des snipers, juchés sur les terrasses, tiraient sur la police... Près du marché central, un mokhazni fut tué. Plus loin, on retrouva le corps du journaliste du « Widad », Si Mohammed Mahaji, poignardé et égorgé. Son assassin Ahmed Tijani, un restaurateur de la ville, fut arrêté le 26 octobre avec trois de ses complices. Près de l'hôpital, la police dut user de ses armes pour disperser un groupe de manifestants. Là encore, des maisons furent saccagées et incendiées. 450 émeutiers furent arrêtés et parqués dans un magasin du port, transformé, en la circonstance, en prison. Les rapports de la police affirmèrent que beaucoup d'entre eux étaient originaires de Casablanca ! Les autorités françaises firent appel à des commandos de parachutistes pour rétablir le calme. Le couvre-feu fut, à nouveau, décrété à 20h...La nuit fut longue pour la population mazaganaise !
Le lundi 22 Août. On fit le bilan et on compta les morts
La population de la ville se réveilla choquée, meurtrie et abasourdie. Il fallait faire un bilan de ces journées tragiques. Un grand titre barra la une du journal, le plus populaire de l'époque, La Vigiemarocaine : « Emeutes sanglantes hier à Mazagan » : « Incendies, pillages systématiques des maisons européennes et israélites, pièges tendus aux sapeurs-pompiers, tireurs embusqués sur des toits, Mazagan a vécu hier sa seconde journée d'émeutes »... Jamais, cette si gentille ville ne s'était trouvée sous les projecteurs de l'actualité. Jamais les habitants, français du Plateau, juifs du mellah et marocains de la médina n'avaient imaginé défrayer ainsi la chronique à l'instar des grandes métropoles du royaume. Le bilan était lourd. Sept morts, dont cinq manifestants, une dizaine de blessés, près d'une cinquantaine de maisons incendiées et de très nombreuses boutiques saccagées. Certaines familles, notamment juives, affirmèrent avoir tout perdu.
Mais la vie devait reprendre son cours. Beaucoup de Juifs, qui avaient fui leur quartier, regagnèrent, traumatisés, leurs domiciles. D'autres avaient pris leurs dispositions pour quitter leur terre natale. Ils émigrèrent en Israël. Une délégation de notables musulmans de Mazagan demanda à être reçue par le contrôleur civil, chef du territoire des Doukkala, M.Mirande, pour exprimer leur indignation après ces événements. Ils adressèrent aussi un télégramme au Résident général de France au Maroc, le général Boyer de la Tour, dans lequel ils « expriment leur tristesse et leurs regrets des actes d'innommable sauvagerie contraires à toutes les lois morales et divines commis les 20 et 21 Aout dernier à Mazagan ». Beaucoup de Marocains, au plus fort des émeutes, avaient protégé leurs voisins, juifs ou européens, contre des insurgés. Des « Justes », à leur façon.
Désormais, il fallait, pour la population, vivant à Mazagan, intégrer le mot « indépendance » dans son vocabulaire. Certains étrangers s'en accommodèrent. D'autres eurent du mal à le faire et quittèrent le pays. Cependant, beaucoup de ceux qui l'avaient quitté, quelle que soit leur confession, ne l'ont jamais totalement oublié. Parce que ces journées tragiques ne brisèrent, en aucun cas, les liens fondamentaux qui unissaient les différentes communautés.
Mais, au-delà du caractère dramatique de ces évènements où la rancune ou le ressentiment n'ont plus leur place aujourd'hui, il faut y voir cet indéfectible attachement d'un peuple à son roi...Certains l'ont formulé de façon plus laconique mais superbe : « Touche pas à mon pays!».
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Sidi Bennour
Abdelkader Kandil dans un point de presse
«La campagne betteravière de cette année est exceptionnelle»
Dans le but d'éclairer et d'informer l'opinion publique locale sur la situation de la betterave dans la Région, de lui faire part des grandes réalisations réussies de cette culture ainsi que sur le bilan de la campagne sucrière 2013, le président de l'Association des producteurs de la betterave à sucre des Doukkala- Abda (APBDA), M. Abdelkader Kandil,a tenu, au siège de l'association à Sidi Bennour, un point de presse auquel ont été conviés les représentants de la presse nationale et locale.
Créée en 1985, l'Association s'est tracé comme objectifs de conseiller et de former ses adhérants, de défendre leurs intérêts, d'orienter leurs activités dans le domaine de la culture de la betterave sucrière et de contribuer, de sa part, au développement de cette matière vitale.
L'APBDA, comptant aujourd'hui 25.000 adhérents, participe dans le cadre du Comité Technique Régional de la betterave, dans le choix des facteurs de production de cette culture, à la participation au financement des opérations d'appui technique aux producteurs et d'entretien des pistes et à l'encadrement technique des agriculteurs. Son financement provient essentiellement d'un prélèvement d'1 DH par tonne de la betterave livrée à la sucrerie de Sidi Bennour et qui était auparavant de 2 DH. Dans le but d'une amélioration constante de la production, l'association sollicite la collaboration de chercheurs de l'Institut Hassan II dans plusieurs axes comme la lutte contre les mauvaises herbes, par exemple, et de la réalisation d'études au profit de la catégorie des producteurs n'atteignant pas une production de 40T/Ha. Les énormes efforts déployés par l'APBDA, depuis sa création, ont fait de la culture de la betterave à sucre l'une des principales cultures agricoles du périmètre irrigué des Doukkala- Abda.
Depuis son introduction dans cette région en 1969/70, cette culture représente à l'échelle nationale la référence en matière de réussite de la politique de l'Etat quant à la production du sucre de betterave puisqu'elle n'a cessé d'enregistrer d'importantes performances grâce, notamment, à l'ensemble des partenaires intervenant dans ce secteur. La superficie de 3900 Ha, semée à la date de son introduction, a évolué, constamment, en suivant le rythme des aménagements hydro-agricoles du périmètre Bas-service, pour atteindre, 18.000 Ha durant les années 90. Avec l'équipement du périmètre Haut-service "Abda-Doukkala", elle a atteint, lors de la campagne 2002/03,21.600 Ha une superficie qui se doit, d'ailleurs, d'augmenter dans les prochaines années, surtout après que la Cosumar ait augmenté la capacité de transformation de sa sucrerie de Sidi-Bennour.
L'expansion de la superficie semée a permis ipso facto une amélioration considérable de la production betterave qui est passée de 118.600 tonnes en 69/70 à 1.351.346 tonnes durant la campagne 2002/03. Le rendement par racine s'est, lui aussi, amélioré en passant de 30T/Ha à 62T/Ha. Ce niveau de productivité, identique à celui des deux pays de l'U.E les plus performants en la matière, à savoir la France et l'Autriche, dépasse d'environ 30% le rendement moyen enregistré dans les pays de l'Union Européenne. Le rendement sucre a suivi également cette courbe ascendante puisque de 5,73T/Ha en 69/70, il est, aujourd'hui, de 11,24T-Ha, dépassant ainsi de plus de 26 % le rendement moyen des pays de l'U.E qui est, en passant, de 8,7T-Ha.
La production du sucre de betterave connaît, à son tour, un progrès constant. Etant de 17.300 tonnes l'année de l'introduction de la culture de la betterave, elle est aujourd'hui de 807.000 tonnes pour seulement 12.780 Ha, soit un accroissement moyen de plus de 4000 T par an. La richesse de la teneur sucre (saccharine) de 16,34 % est, cette année, de 18,34%.C'est une année exceptionnelle pour les producteurs de betterave. Le rendement moyen est de 69 tonnes/ha au lieu des 60 tonnes/ha réalisées en 2012 et des 58 tonnes/ha qui constituaient la moyenne des 5 dernières campagnes agricoles. Pour sa part, la polarisation moyenne a été de 18,34%, affichant aussi une augmentation de 11% par rapport à la moyenne des 5 dernières campagnes agricoles. En termes de bilan, la production totale en racines a atteint 810.000 tonnes, assurant une valeur de production de 425 MDH. Ceci a permis à l'usine de produire environ 115.000 tonnes de sucre. Pour leur part, les agriculteurs ont vu leur revenu moyen s'améliorer pour atteindre 32.900 DH/ha contre 28.900 DH/ha au cours de la campagne précédente. Ce qui représente une augmentation de 20%. Selon Abdelkader Kandil qui fait également office de président de l'Union nationale des producteurs des plantes sucrières, la valeur de la production réalisée au cours de cette campagne agricole (2012/2013) avec une superficie en betterave de 12.780 ha au cours de cette année, est supérieure à la valeur de production des 18.400 ha cultivés précédemment. À l'évidence, les résultats encourageants obtenus au cours de cette campagne agricole, concernant la betterave à sucre, promettent une bonne relance de cette filière de production, qui identifie la région des Doukkala-Abda pour sa participation active à la production nationale en sucre (38%). Toutes les conditions actuelles favorisent cette relance, sans oublier la réserve importante en eau stockée au niveau du complexe hydraulique Al Massira/Hansali. Ce dernier a connu une nette amélioration, passant de 2,6 milliards de m3 (avec un taux de remplissage de 75%) à la veille de la campagne agricole à 3,2 milliards de m3 au 1er juillet 2013 (avec un taux de remplissage actuel de 93%). Ceci a permis d'allouer une dotation en eau de 620 millions de m3 pour le périmètre irrigué des Doukkala-Abda au titre de la campagne agricole prochaine (2013/2014). Ce sont autant de bonnes perspectives pour la campagne agricole à venir.
Sur le plan social, l'Association compte à son actif plusieurs actions au profit des producteurs et de leurs familles.
Ainsi, elle a pris en charge, depuis sa création, 55 pèlerins de la région et 02 techniciens. Egalement, à son actif, la distribution annuelle de 600 cartables scolaires dans le monde rural, la circoncision des enfants de familles démunies et la distribution de lunettes de correction aux malvoyants, la construction et la restauration des mosquées et de zaouias.
D'autres contributions sont à mettre à son compte tel que le soutien aux associations sportives et culturelles de la région. Enfin, on ne peut ne pas louer les effprts déployés par le directeur de l'Association, qui de l'avis unanime de tous les intervenants, est pour beaucoup dans la réussite de l'APBDA.


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