Province de Tinghir Les vieilles manies refont encore surface dans la province de Tinghir. On se souvient des conduites préjudiciables de l'ancien gouverneur qui avait vilement «soutenu» une certaine notabilité de cette zone déshéritée du sud-est marocain. Nostalgique de cette maudite époque, on revient en force pour maintenir son hégémonie, à la veille des prochaines échéances communales. Pour ce faire, on fait appel à la presse pour «dénigrer et intimider» la concurrence électorale honnête. Malheureusement, un certain journaleux d'un quotidien national, pourtant progressiste, se payait le luxe de tomber dans le piège sordide, à travers des balivernes fomentées à l'adresse de Addi Chagiri, militant intègre du PPS, président de la commune rurale de Ouaklim, relevant de Tinghir. En effet, exploitant le fait de l'arrestation de six mis en cause, accusés de détournement du minerai d'argent extrait de la mine d'Imeder de Tinghir, le plumitif, sans doute enrôlé pour cette vilaine tâche, s'est permis, sans scrupule, de calomnier notre camarade en lui endossant des actes auxquels il est totalement étranger. C'est ainsi que ce louche article a eu le culot de déverser des mensonges à son encontre, notamment «la société de construction de routes», alors que tout le monde sait à qui elle appartient, le «semi-remorque» que la victime de ces grabuges n'a jamais possédé, le sieur «Ahmed Baba» dont les relations tribales ou autres avec notre camarade n'ont guère existé. Bien au contraire, d'aucuns savent pertinemment que cet énergumène a constamment noué de crasseux rapports électoralistes avec le bonnet de la région. Pis encore, ces affabulations ont même avancé que notre camarade, bien connu dans toute la région de Tinghir pour sa droiture et sa probité, a été bassement «embourbé» dans un marécage de médisances, du genre qu'il est impliqué dans des opérations de cambriolage, de détournement de la matière brute de l'argent de la mine Emider... Toutes ces intoxications fallacieuses émanent d'un esprit vindicatif qui vise vainement à «souiller» l'image illuminée de notre camarade Addi Chajiri dont les qualités et les vertus irréprochables sont fortement appréciées. La pratique de la politique est avant tout éprise de moralité, de respect, de noblesse et de conviction. Toutes ces machinations qui tentent aujourd'hui, à travers des articles tendancieux de la presse, d'éclabousser cette place de marque dont jouit notre camarade dans les milieux politiques et socio-économiques de la région, ne sauraient fléchir ni affecter sa volonté sereine. Cependant, les auteurs de ces calomnies abjectes devraient payer chèrement leur forfait, car il est inadmissible, dans un état de droit, de permettre à des énergumènes de fustiger des citoyens honnêtes et dont le civisme ne fait aucun doute.