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Jusqu'où iront les prix du poisson ?
Incroyable bouillonnement des mercuriales
Publié dans Albayane le 22 - 07 - 2013


Incroyable bouillonnement des mercuriales
Accès de fièvre ou saute d'humeur ? Aller faire un tour au marché, n'importe quel marché de Casablanca, et vous allez vous apercevoir que les prix des produits alimentaires ont atteint un niveau incroyable. Quant au poisson et fruits de mer, ils sont tout simplement hors portée. Les prix sont à des niveaux jamais vus dans le temps jadis. C'est impensable.
Cette montée vertigineuse des prix, en ce début de Ramadan, a déjà fait les gros titres de la presse nationale. Personne n'a levé le petit doigt ! La situation est plus comique que tragique. Même trop cher, le poisson ne risque pas de pourrir... Les acheteurs, dans un mouvement moutonnier, se ruent sur les produits de la pêche. Normal, diriez-vous. Ce qui l'est moins, c'est la hausse continue des prix depuis le début du mois sacré.
Un exemple ? La sole est proposée depuis hier à 120 DH contre 80, puis 90 DH il y a une semaine. Idem pour les crevettes roses qui se vendent à 120 DH (contre 50 à 60 DH le prix normal). Le merlan dépasse les 80 DH le kilo, au lieu de 30 – 40 DH son prix moyen. Même la sardine n'a pas échappé à cet accès de fièvre. Les prix de ce poisson du peuple a atteint les 25-30 DH le kilo, au lieu de 10 DH.
On est un peu choqué, quand on sait que les débarquements de poisson continuent à monter en volume depuis que les Européens ont arrêté de pêcher le long des 3.500 km des côtés marocaines.
Qu'est-ce qui explique alors cette déconnexion entre l'offre et la demande. Qu'est-ce qui se passe dans les halles aux poissons et que fait l'Office national des pêches pour limiter la spéculation et assurer un approvisionnement normal du marché marocain. Jusqu'où les mareyeurs pousseront-ils les enchères et quelles sont les mesures prises par les autorités pour assurer la disponibilité du poisson frais à des prix accessibles ?
On a de bonnes raisons de penser qu'un niveau élevé des prix réduirait fortement le pouvoir d'achat des ménages, dont la plus grande majorité consomme à crédit. Si l'on exclut la classe «A» à fort pouvoir d'achat, ce sont les 9/10 e de la population qui se trouveraient pris au piège d'un marché sans tête et sans raison. Voilà qui pourrait donner lieu à des alternatives un peu austères mais combien efficaces pour réguler le marché : que les consommateurs boycottent le poisson. Ce produit étant périssable ne résistera pas longtemps et finira par retrouver raison. Ce mouvement de boycott doit toucher aussi tous les produits alimentaires dont les prix s'affolent en ce mois de Ramadan (dattes, pommes, fruits secs...). Faute de contrôle systématique, cette prise de conscience est une urgence pour que les consommateurs puissent prendre leur destin en main; mais aussi mener la vie dure à tous ceux qui se sucrent sur leurs dos.
Car, jusqu'ici, les contrôleurs, ces fonctionnaires censés faire ce travail, ont, semble-t-il, d'autres priorités. Même les instances gouvernementales, faute peut-être de moyens, s'en fichent éperdument.


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