Le rêve américain: Projet pour une immigration à New York Que faire maintenant chère Hélène ? On ne peut pas oublier le fil de l'amour qui vient chez soi, comme dit le proverbe populaire arabe...! Oui, on ne peut pas oublier ce fil là. C'est ainsi que je suis décidé de continuer de marcher sur le chemin de l'amour en prenant entre ma main droite son fil conducteur, et en prenant avec ma main gauche une rose rouge qui le représente. Bien sûr entre nous il était le livre. Le livre qui signifie la vie toute entière. N'oublions pas ici que le livre était la cause de notre rencontre elle-même .Oui chère Hélène. J'étais dans ce temps là en pleine harmonie avec moi-même. C'est pour cela que j'ai continué à lire et à relire le roman de notre grand écrivain Abdelkebir Katibi, le roman intitulé par ce beau titre : «Un été à Stockholm», et en pensant tellement à Hélène. La belle américaine que j'ai commencé à l'aimer avec une grande force .Une force imaginaire créatrice. C'est pour cela, qu'en pensant à Hélène je me suis dit que c'était l'occasion pour lui écrire une lettre poétique. Une lettre poétique pour elle seulement. Une lettre poétique où je peux m'exprimer mes sentiments pleins d'amour envers cette femme qui a pu me faire tomber dans l'univers de son charme. La lettre poétique était ainsi .Une lettre poétique libre de rime .Une lettre poétique en prose même. Une lettre poétique que j'ai réussie après un temps de la publier dans un célèbre journal de langue française. J'ai lu et j'ai relu même cette lettre poétique plus que trois fois. Une fois à la maison, une autre fois au café et la troisième fois était à la plage. Oui à la plage, en regardant les vagues de l'Océan, et en pensant à Hélène. J'ai ouvert le journal dans ce moment décrit, et j'ai commencé à lire cette lettre poétique d'amour à haute voix. J'étais très heureux d'entendre mes propres mots qui sortaient de ma voix avec un ton musical, bien rythmé. Au soir et dans mon lit j'ai pris le roman « Un été à Stockholm » et j'ai commencé en le lisant de penser aux thèmes que je pouvais les traiter, et qui pouvaient laisser des traces fortes dans l'imaginaire des lecteurs. J'ai pensé de traiter le thème de l'amour, en tant que passion et en tant que folie en même temps. Et surtout que notre grand écrivain et penseur Abdelkebir Katibi le traite dans ce roman avec une profonde vision du, et avec un style fort et éblouissant. J'ai même arrêté en le lisant sur quelques phrases qui ont pu me bouleverser. Des phrases telles celles-ci : « Ce fait la première nuit que je passai chez Lena .Nuit qui se répéta, selon un temps irrégulier. Asynchronie du jour et de la nuit. Lui faire l'amour exigeait un protocole anticonceptionnel que je ne connaissais ni avec Denise ni avec mes maitresses. » . Ainsi j'ai resté presque toute la nuit en lisant ce roman et en pensant à ma bien –aimée imaginée ou plutôt rêvée et espérée, que je lui donne ici un nom, qui n'est pas surement son vraie nom, Hélène. La belle Hélène de Troie. Le lendemain la première chose que j'ai pu faire c'était d'allez comme d'habitude au café qui situait près de notre maison, et boire une tasse de café en fumant une cigarette, une blonde cigarette bien évidement. Quand j'ai commencé à feuilleter le journal j'ai remarqué que j'ai oublié d'apporter avec moi le roman « Un été à Stockholm » pour rédiger au moins quelques lignes à propos de mon intervention prévue. J'avais l'habitude de travailler au café, à ce café populaire même. Lire et écrire. Lire des livres, essais ou romans, et écrire des nouvelles ou des poèmes, et quelques fois des articles. Soudain, j'ai vu, à travers la fenêtre du café, mon ami Kamal. J'ai sorti rapidement du café et je me suis dirigé vers lui. Je l'appelais presque trois fois .Quand il s'est tourné vers moi, il commençait à me sourire, en me disant qu'il était en train de réfléchir de m'appeler pour boire ensemble un café. Je lui répondais que c'était bien l'occasion, en lui demandant d'aller avec moi au café où j'étais assis. Au café je lui racontais mon histoire avec Hélène et ma décision d'aller à New York pour la voir là-bas. Je lui disais qu'Hélène ne savait pas jusqu'à maintenant que je me suis tombé amoureux d'elle .Elle me considérait comme un simple ami qui a connait à travers l'internet .Et qui travaillait en tant que chercheur universitaire dans le même domaine qu'elle. C'est-à-dire dans le domaine de la littérature maghrébine de langue française en particulier, et dans la littérature francophone en général. C'était bien la réalité. Mais moi, je ne pouvais voir, en elle, que le visage d'une belle femme que j'ai commencé à l'aimer tant. Je savais bien sûr en tant qu'un gentleman, que je devais respecter la volonté d'Hélène, en tant qu'une femme et en tant qu'une amie, de choisir l'homme que son cœur le voyait le plus proche de lui. Mais je devais moi aussi défendre mon amour avec toutes mes capacités originelles telles la beauté, la gentillesse, la galanterie, le savoir etc. Mon ami Kamal en m'écoutant parler avec émotion, il n'est pas arrêté de sourire de temps à autre. Il essayait même, de temps à autre, de m'encourager de suivre le fil de cet amour là. Mais avec une grande douceur et une grande volonté qui pouvait franchir les obstacles. D'abord, il me fallait préparer une bonne intervention .Une intervention dont les thèmes majeurs devront être profonds et fascinants en même temps, et en plus qu'ils devront rédigés avec un beau style littéraire. En revenant chez moi le soir, je me suis dirigé vers ma chambre, en pensant à relire le roman « Un été à Stockholm » pour la dernière fois .Car le temps passait rapidement et je devrais finir d'écrire l'intervention prévue. J'ai écrit et écrit...J'ai écrit la première page...J'ai écrit la deuxième page ...J'ai écrit la troisième page...La quatrième page...La cinquième page... Et enfin j'ai senti la fatigue qui commençait à régner dans mon corps ...Ainsi je me suis endormi...Ainsi j'ai plongé dans le monde du profond sommeil, et des beaux rêves. * Deuxième chapitre d'un roman à venir