Finances publiques L'université Mundiapolis en partenariat avec le ministère de l'économie et des finances et le ministère délégué chargé du budget et en collaboration avec la Banque Mondiale, a organisé, mercredi dernier, une conférence sur le thème «le classement du Maroc dans les indicateurs budgétaires» au campus de l'Université Mundiapolis à Nouaceur. Cette conférence a été animée par d'éminents intervenants de la Banque Mondiale, du ministère de l'économie et des finances, du ministère de la fonction publique et de la modernisation de l'administration, de la CGEM et de Transparency Maroc. Les conférenciers ont évoqué l'importance de la transparence budgétaire au Maroc et ses enjeux. Ils ont mis l'accent sur la nécessité de faire connaitre la loi sur la transparence budgétaire auprès du grand public. Lors de cette conférence, le ministère de l'économie et des finances et l'université Mundiapolis signèrent un mémorandum d'entente pour renforcer leur collaboration dans la promotion d'une bonne gouvernance et l'inscrire sur le long terme. «L'objectif primordial de cette convention est de faciliter l'échange entre les étudiants de l'université afin de les orienter vers des stages et des études. Ainsi, les fonctionnaires du ministère auront la possibilité d'assister aux séminaires et conférences organisés par l'université», a dit Khalid Safir, secrétaire général du ministre de l'économie et des finances. Selon une étude, dont les résultats ont été présentés au cours de cette conférence, le Maroc occupe la 2e place dans la région Mena en ce qui concerne le degré de la transparence budgétaire et la 38e entre 100 pays. Un débat a été ouvert, à cette occasion,sur le rang du Maroc dans les divers classements internationaux en matière de la transparence budgétaire ainsi que la présentation du projet Floussna.ma crée par les étudiants de l'université. Omar Benaicha, membre de la commission éthique et la bonne gouvernance à la confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a estimé que «malgré une participation assez timide de la part des citoyens, à cause d'un manque de connaissance des nouvelles technologies de l'information et de la communication, le Maroc améliore graduellement sa transparence budgétaire. Et ce, à travers la facilitation d'accéder à l'information dans le but de communiquer et intégrer les citoyens dans le processus budgétaire. Bref, l'accès facile et efficace à l'information pour demander des comptes».