Grand El Jadida Finalement, la plage d'El Jadida obtient gain de cause. Elle parvint, enfin (ouf !) à décrocher, pour la première fois de son histoire, le label Pavillon bleu après y avoir postulé durant des années. Si certains, principalement des élus- communaux- responsables, jubilent, c'est plutôt l'amertume, le regret, la déception, la déconvenue... chez ceux qui avaient connu, autrefois, «ce Deauville» marocain, qui avaient foulé son sable d'or et qui s'étaient baignés dans sa calme eau bleu azur. Comment se fait- il que cette plage exquise, taxée, dans le temps, de «Ârousse Echchawatie» (Reine des plages) que Dieu avait dotée d'atouts naurels sublimes qu'on ne trouve nullement ailleurs, devait- elle attendre aussi longtemps pour se voir décernée cette distinction qu'elle détenait naturellement bien avant son lancement ? La plage d'El Jadida était, avec l'autre « Ârousse Echchawatie » du nord et celle de la ville des Roses, l'une des très belles plages du Royaume ; sinon la meilleure. Elle n'avait, en aucun, besoin d'une intervention humaine pour être coquette et accueillante ; et encore moins pour sauvegarder cette beauté surnaturelle. Sa mer calme et sereine, les rouleaux de faible intensité, son eau tempérée et autant de qualités reposantes la distinguaient. Et ce n'est pas au hasard qu'on l'avait surnommée « le Deauville marocain ». Ce n'est pas, non plus, au hasard que la première campagne « des plages propres » a été lancée depuis la ville d'El Jadida par la princesse Lalla Hasna en 1999 ? La Fondation Mohamed VI pour la protection de l'Environnement avait voulu par là rendre hommage, implicitement, à cette plage qui avait accueillie à maintes fois, dans le passé, le Libérateur de la Nation feu Mohamed V et sa petite famille ainsi que le Roi Mohamed VI encore prince héritier. Malheureusement, les différents conseils communaux de la ville ne se sont point souciés de son devenir et les déversements des déchets meurtriers et nocifs des unités industrielles de la zone industrielle d'El Jadida complètent, toujours le tableau. Si bien que la mer a perdu de sa couleur et le fin sable doré est noir aujourd'hui. Heureusement, qu'une volonté provinciale, en la personne de M. Mouâd Jamî, gouverneur de la province, qui avait constaté que la situation était bâtarde et anachronique, avait décidé de réparer cette tare et les préjudices et les dégâts causés. Sollicité en tant qu'entreprise citoyenne ouverte sur son environnement, le Groupe OCP, en collaboration avec la Fondation, entre en jeu pour réparer tout le mal existant en mettant tout le paquet pour réussir le pari. C'est effet qu'en cette qualité citoyenne, que le groupe s'offre le mérite d'être, depuis plusieurs années déjà, au service du développement croissant qu'a connu la plage d'El Jadida. Les actions entreprises par l'OCP ont porté sur l'amélioration de la qualité des eaux de baignade, la mise à niveau des installations et les services de base, la gestion des déchets et sur la mise en place de programmes d'éducation et de sensibilisation à l'environnement. La contribution de l'OCP permet, ainsi, de créer des conditions meilleures de loisirs, d'hygiène et de sécurité au profit des estivants tout en assurant une gestion constante de cette plage. Il a procédé, ainsi, à la réhabilitation, à la transformation et à la construction de certaines structures essentielles comme les rampes d'accès pour les personnes à besoins spécifiques, les blocs sanitaires, les douches en plein air, les bancs ainsi que des centaines de parasols en palmier. Partenaire actif du Programme National Plages Propres et soucieux de la protection et de la préservation de l'environnement, l'OCP a été mobilisé depuis 1999, dans le cadre d'un partenariat avec la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'Environnement et les Communes concernées, afin de contribuer, concrètement, à rendre plusieurs plages propres, aménagées, sécurisées et animées pour le bien être des estivants. L'OCP vient de lancer un nouveau défi. Il œuvrera avec pour mener plusieurs actions concrètes dans le cadre de cette campagne. Parmi ces initiatives, on peut citer l'installation de panneaux de sensibilisation dans le but de répondre aux exigences du cahier des charges du label international «Pavillon bleu» et de traduire et de concrétiser les recommandations de la Fondation Mohammed VI. Le dispositif de surveillance active de la qualité des eaux de baignade s'appuiera sur la méthode «Coliplage» qui consiste à analyser les eaux de baignade, quotidiennement, et à communiquer les résultats aux estivants. Sur le volet sensibilisation, un «Village de l'environnement», vise à éduquer et à sensibiliser les enfants sur l'importance de la préservation de l'environnement et ce, à travers des ateliers ludiques du programme pédagogique «Ecolo Plage» pour la sensibilisation à l'environnement. L'obtention du label "Pavillon Bleu'' témoigne, donc, de son engagement émanant de sa vocation d'entreprise attachée aux valeurs de citoyenneté et aux actions d'intérêt national contrairement à ces unités industrielles de la ville qui saccagent tout un environnement. Qu'est-ce que le pavillon bleu ? Le Pavillon Bleu, créé par l'Office français de la Fondation pour l'Education à l'Environnement en Europe en 1985, est un label à forte connotation touristique, symbole d'une qualité environnementale exemplaire. C'est une distinction internationale qui récompense les efforts déployés dans le domaine relatif à la qualité des eaux de baignade, la sécurité, la gestion, l'aménagement et l'éducation et les ports de plaisance. Il valorise chaque année les communes qui mènent, de façon permanente, une politique de recherche et d'application durable en faveur d'un environnement de qualité. Cet écolabel permet de sensibiliser et de motiver les collectivités locales afin qu'ils prennent en compte le critère "environnement" dans leur politique de développement économique et touristique en complément et en renforcement des directives nationales obligatoires. Garant d'une bonne qualité environnementale, le Pavillon Bleu, hissé sur une commune, véhicule une image positive dynamique auprès des résidents comme des visiteurs. En ce sens, il favorise aussi une prise de conscience générale envers un comportement plus respectueux de la nature et de ses richesses. Le Pavillon Bleu est devenu une référence dans les domaines du tourisme, de l'environnement et du développement durable. Son succès est tel qu'il est désormais présent sur plus de 75 plages. Le Pavillon Bleu est actuellement présent dans 46 pays du monde entier. Le Pavillon Bleu, une fois hissé sur la plage, véhicule une image positive et dynamique auprès des résidents et des touristes. Il constitue également un vecteur de marketing territorial permettant à la plage primée de se distinguer et de devenir plus attractive sur le plan touristique. L'obtention du 'Pavillon Bleu' est tributaire de la conformité de l'aménagement et de la gestion des plages avec des critères à respecter portant sur l'environnement général, la gestion de l'eau, la gestion des déchets et l'éducation à l'environnement. Depuis 2002, ce programme, appuyé par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), l'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) et l'Office National Marocain du Tourisme (ONMT) est géré par la Fondation Mohamed VI pour la protection de l'Environnement. Il a connu une évolution notoire soutenue par les progrès du programme national "Plages Propres". L'objectif, à terme, est de labéliser le maximum de plages afin de doter le patrimoine balnéaire national des meilleurs standards internationaux. La Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement, présidée par la princesse Lalla Hasna, est à l'origine de l'octroi du label «Pavillon bleu» aux plages les plus propres du Maroc. Colonies de vacances Le Haras et le cheval honorent les jeunes Maqdissis Ils sont les hôtes particuliers de S.M le Roi Mohamed VI, président du Comité Al Qods Acharif, et de tout le peuple marocain. Chaque année, un groupe d'enfants palestiniens atterrit sur le sol marocain pour passer des vacances dans leur deuxième pays. Un soutien et une attention particulière du Souverain dans le but de sceller encore davantage les liens de solidarité et de fraternité unissant les peuples frères marocain et palestinien. Le choix cette année est tombé sur la ville d'El Jadida qui héberge, durant 2 semaines, dans ses murs 50 jeunes palestiniens, de familles nécessiteuses et représentant 16 établissements scolaires de la ville Sainte, et leurs encadreurs. Ces colonies de vacances dans leur 6ème édition baptisée ‘' Edition Feu Mohamed V ‘', organisées annuellement par le Maroc, offrent à ces enfants l'opportunité de découvrir les traditions, le patrimoine culturel et civilisationnel du Maroc ainsi que son peuple et de prendre connaissance des grands chantiers de développement lancés au Maroc sous la conduite éclairée de Sa Majesté. Tout un programme est prévu à leur honneur. Une exposition de photos sur la visite de Feu SM Mohammed V à Al Qods ainsi que la projection d'un documentaire sur les réalisations de l'agence Bayt Mal Al Qods dans les différents domaines figurent dans ce programme. La plasticienne palestinienne Hadil Halaq et l'artiste-peintre marocain Nourredine Ibn Ouaqas, en compagnie de plusieurs enfants d'Al Qods, ont réalisé une fresque murale de Feu SM Mohammed V et de la ville sainte. Au programme, également, de cette 6ème édition des colonies de vacances, qui se tient du 19 juin au 2 juillet, des sorties dans plusieurs sites historiques à El Jadida, à la mosquée Hassan II à Casablanca, à la ville d'Azemour ainsi qu'une initiation au golf sont programmées. De son côté, la population locale, fort heureuse d'accueillir chez elle ces jeunes ambassadeurs palestiniens, leur a réservé un de ces chaleureux accueils que ces jeunes bambins n'oublieront pas de si tôt. L'inoubliable et historique moment aura été incontestablement leur passage, durant toute une journée, au Haras à l'invitation du Club Royal d'Equitation. Il fallait les voir, ce jour- là, ces filles et garçons. Dans leurs yeux, la joie était indescriptible. Il faut les voir sauter de joie aux côtés de marocaines et marocains, de leur âge et côtoyant un noble animal qui est le cheval. L'extase a atteint son point culminant lorsqu'ils ont pratiqué l'équitation sous l'œil attentif et vigilent des moniteurs du club. Pour le déjeuner, quoi de plus succulent qu'un repas du terroir ? Un couscous doukkali au sept légumes, dont la « garâ » (citrouille) rouge, et du beurre salé (Smane) ! Ils en ont raffolé comme ils ont apprécié les soins dont l'ont entouré le directeur du Haras et président du club, Dr. Ousidhoume Mohamed, le contrôleur général, Ahmed El Mekkaoui, le trésorier du club, Saîd Nhami, qui, en la circonstance, leur a inculqué les notions élémentaires du sport équestre. Les adhérents du club ont été, eux aussi, de la fête. « Une journée mémorable jamais vécue » déclarera un officiel marocain. Les jeunes hôtes du Maroc n'ont pas manqué, à leur tour, d'adresser leurs vifs remerciements et de signifier leur gratitude à SM le Roi Mohammed VI pour l'attention particulière, dont le Souverain les entoure, à l'Agence Bayt Mal Al Qods, pour son action louable, au peuple marocain pour son chaleureux accueil et son hospitalité et, particulièrement aux, populations jdidies et doukkalies qui ont rendu leur séjour l'un des plus agréables. Des diplômes de cavalier, des médailles et des casquettes arborant les drapaux nationaux marocain et palestinien ont été distribués aux invités de marque de S.M le Roi et du peuple marocain. L'heure de la séparation était émouvante. Les larmes coulaient des yeux des deux côtés. Les adultes en ont été, vraiment, émus. Un rendez- vous est impossible. Mais un autre groupe d'enfants palestiniens est le bienvenu. L'Agence Bayt Mal Al Qods a été créée en 1998 en tant qu'institution islamique à but non lucratif, sur initiative de Feu Sa Majesté Hassan II, alors Président du Comité d'Al Qods. L'Organisation de la Conférence Islamique avait adopté cette initiative visant à préserver les droits arabo-islamiques de la ville Sainte et à consolider la résistance de ses habitants à travers le soutien du financement des programmes dans les domaines de la santé, l'éducation et la sauvegarde du patrimoine religieux et civilisationnel de la ville d'Al Qods Acharif ainsi que la mobilisation des ressources financières de l'Agence afin qu'elle puisse mener à bien ses missions. La police d'El Jadida est parvenue à mettre hors d'état de nuire un gang de malfaiteurs spécialisé dans le vol. L'arrestation de cette bande de 10 individus originaire du quartier Sbata de Casablanca, dont une fille complice ou une prostituée, a été effectuée, accidentellement, le matin du samedi à 1h30' près de la station de transport Sidi Bouaffi, quand une ronde de la police a arrêté une voiture pour une opération de contrôle routinière. Le chauffeur du véhicule de marque Kango a tenté vainement de s'enfuir; mais les policiers avaient vite réagi. A l'intérieur de la voiture se trouvaient 4 individus et une moto. Conduits au commissariat, ils passèrent aux aveux. Selon une source policière et d'après les premiers éléments d'enquête, les malfrats s'étaient installés, il ya quelques jours, à El Jadida où ils ont loué 2 maisons au quartier Al Manar. Se rendant sur les lieux, les éléments de la PJ, menée par leur chef Ibrahim Louraoui, ont mis aux arrêts 6 autres membres de la bande, dont une fille, et ont procédé à la saisie d'armes blanches, de bombes lacrymogène et de 4 vélomoteurs dont se servaient les malfaiteurs pour accomplir leurs forfaits. La propriétaire de la maison et des locataires ont été conduits au commissariat pour interrogatoires. L'enquête se poursuit toujours. La bande opérait, apparemment selon des indices, à Sidi Bouzid où plusieurs agressions de vol à moto ont été enregistrées le jour et la nuit. Deux des quatre évadés de l'asile psychiatrique de Berrechid interpellés Il a fallu, à peine 3 jours, pour que deux des quatre prisonniers évadés de l'asile psychiatrique Arrazi de Bérrechid, soient arrêtés. L'un, suite à une information, à l'entrée de la ville d'El Jadida (Youssef T.) qui s'apprêtait à regagner son domicile, à bord d'une voiture, et l'autre (Mustapha A.) dans la ville d'Azemmour du devant chez lui. Les deux autres sont, à l'heure actuelle, activement recherchés. L'affaire remonte au soir du mercredi dernier. Quatre prisonniers, sous surveillance médicale psychiatrique, tous originaires de la région d'El Jadida condamnés à différentes peines d'emprisonnement pour des motifs séparés, sont parvenus à s'évader de l'asile psychiatrique après avoir réussi à museler une infirmière sous la menace d'une arme blanche.