Mohamed Elyazghi, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'EnvironnementLe rapport «Hygiène des plages 2007» annonce que près de 93 % des eaux de baignade au Maroc sont conformes aux normes de qualité. Cet été, les baigneurs n'ont pratiquement rien à craindre. Le rapport annuel sur la qualité des eaux de baignade est des plus positifs. Il annonce que pour cette année 2007, plus de 92,71 % des eaux de baignade au Maroc ont été déclarées conformes aux normes de qualité, contre 90,33 % en 2006. Le rapport «Hygiène des plages 2007» relatif à la qualité des eaux de baignade pour la saison 2007 s'est basé sur les prélèvements effectués dans 288 stations. Ces prélèvements ont permis de déclarer 267 stations (soit 92.71%) de qualité conforme aux exigences réglementaires pour la baignade. La quasi-totalité des 21 stations (soit 7.29%) déclarées non-conformes pour la baignade lors de cette saison subissent, selon le rapport, l'influence des rejets des eaux usées ou connaissent une forte concentration des baigneurs, conjuguées à une insuffisance des infrastructures d'hygiène. Par ailleurs, les deux-tiers des plages ayant fait l'objet de prélèvements (soit 65,95%) sont déclarées de très bonne qualité. En ce qui concerne le détail des résultats, le rapport estime que, sur la façade méditerranéenne qui s'étend sur 500 km environ, la qualité de l'eau est jugée entre «bonne» et «moyenne», sauf pour la plage de M'diq dans la province de Tétouan et la plage Calabonita près d'Al Hoceïma dont les eaux sont jugées de mauvaise qualité. Côté Atlantique nord, plus de 54 plages ont été inspectées grâce aux 177 stations de surveillance. 1809 prélèvements ont été réalisés sur la zone allant de Tanger à Essaouira. Selon le rapport, les eaux de baignade sont en général déclarées de bonne qualité sur l'ensemble des plages contrôlées à Safi, à El Jadida, à Benslimane et à Settat et à un degré moindre à Mohammedia, à Essaouira et à Skhirat-Témara. En ce qui concerne les plages de Casablanca, elles sont de qualité moyenne, plus particulièrement dans les plages d'Ouled Hamimoun et d'Aïn Sebaâ, où il faudra éviter de se baigner. Du côté des plages de Rabat-Salé, elles sont également à éviter selon les indicateurs microbiologiques recuei-llis. Par ailleurs, plus de 93% des plages de la façade Atlantique sud qui s'étale d'Agadir à Dakhla ont des eaux jugées de bonne et moyenne qualité. A Agadir, Tan-Tan et Boujdour, la qualité de l'eau est jugée bonne, seule la plage de Sidi-Ifni dans la province de Tiznit est à éviter. Il est à rappeler que la surveillance continue des plages s'inscrit dans le cadre des activités de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement, notamment les programmes «Plages propres» et «Pavillon bleu» qui visent à sensibiliser tous les partenaires à la protection de l'environnement contre les risques de dégradation et de pollution. Selon Mohamed Elyazghi, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'Environnement, l'amélioration notable enregistrée au niveau de la qualité des eaux de baignade des plages s'explique, notamment, par la mise en œuvre des programmes d'assainissement liquide dans les villes côtières, le renforcement de la coopération avec les secteurs concernés et les acteurs économiques, ainsi que par la concurrence entre les différentes plages en vue de remporter le label de qualité «Pavillon bleu».