PPS - Mers Sultan Al Fida Conformément aux orientations stratégiques du Parti du progrès et du socialisme de tenir des réunions de communication avec toutes ses structures à l'échelon national, une rencontre de la section provinciale de Mers Sultan Al Fida s'est tenue lundi 27 mai. Animée par les camarades Abdel Ahad Fassi, membre du Bureau Politique du Parti, Abderrahim Bansar premier secrétaire de la Région de Casablanca, Rachid Lebchir premier secrétaire de la section provinciale ainsi que tous les membres et responsables des sections locales Mers Sultan, Al Fida et Al Mechouar, cette rencontre a eu pour objectif de débattre les divers aspects de la situation organisationnelle de la section et de faire un compte rendu sur la dernière session du Comité central quant à l'expérience de la participation du parti au gouvernement, la situation économique et politique du pays et les défis à relever. Après une première intervention de Rachid Lebchir sur la situation organisationnelle de la section et les mesures à entreprendre, ainsi que le programme d'avenir pour relancer et renforcer davantage le Parti dans la région en perspective du renouvellement de ses structures avant la fin de cette année, la parole a été donnée à Abdel Ahad Al Fassi, membre du BP du PPS. Au début, il a abordé le grand défi du parti à l'heure actuelle, celui de la situation organisationnelle des sections provinciales et locales qui doivent être redynamisées à la veille des 2 grands événements qui nous attendent l'année prochaine : le 70e anniversaire du PPS et son congrès national en 2014. D'ici là, il faut restructurer et renouveler les instances à tous les niveaux, conformément aux principes d'une vie démocratique normale. Concernant le volet de la situation politique, «on a constaté un paradoxe entre les défis posés au Maroc (défense de l'intégrité territoriale, combat contre les effets de la crise économique, exigences de la mise en œuvre de la Constitution...) d'un côté et d'un autre, une vie politique qui n'est pas au niveau requis et qui fait souvent prévaloir des calculs politiciens étroits. Dans ce sens, le CC du Parti a mis tout le monde devant ses responsabilités, la majorité gouvernementale et l'opposition, sans oublier la gauche qui reste notre famille naturelle mais qui doit faire une véritable autocritique pour faire émerger une véritable union. La dernière session du CC a été également l'occasion de présenter une alternative progressiste qui doit traiter les questions de déséquilibres financiers tout en répondant aux attentes sociales des couches populaires dont les grands dossiers des réformes de la Caisse de compensation, de la fiscalité, des caisses de retraite...», a rappelé Abdel Ahad Fassi qui a mis en exergue l'expérience gouvernementale du Parti. «On a décidé de participer à ce gouvernement pour poursuivre la construction démocratique du pays dans la stabilité et s'opposer à toutes les déviations visant à monopoliser le champ politique. La participation à ce gouvernement dirigé par le PJD s'est faite sur la base d'un programme de réformes, de progrès et d'un pacte de la majorité liant ses différentes composantes... Le PPS pense que la critique est normale mais ce qui est inacceptable c'est l'insulte, l'injure, la diffamation... On pense que cette expérience gouvernementale, malgré ses imperfections, doit être soutenue sans chantage, sans démagogie et sans calculs politiciens étroits. Dans le contexte actuel, le PPS a adopté une attitude de sérénité, de calme, inspiré de sa fidélité à ses principes. On continuera donc à respecter nos engagements et nos principes, et défendre l'indépendance des décisions du PPS, quelle que soit notre position au sein ou en dehors du gouvernement.». Ce fut ainsi la conclusion d'Abdel Ahad Fassi dans cette rencontre provinciale de communication qui a connu un débat chaud, mais constructif.