Le PPS au congrès du FFS algérien La réalisation du Grand Maghreb uni est un défi que les partis démocratiques, progressistes et socialistes maghrébins se doivent de relever en assumant pleinement leurs responsabilités en matière d'édification de l'unité, de l'entraide et l'action commune, a affirmé dans une allocution, présentée lors du 5e congrès du Front des forces socialistes algérien (FFS- Zeralda, 23, 24 et 25 mai), au nom du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Ali Drissi, membre du Bureau politique du parti. Les partis démocratiques progressistes et socialistes maghrébins (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, et Mauritanie) se doivent d'assumer donc leurs responsabilités historiques pour l'édification du Grand Maghreb et la satisfaction des aspirations des peuples de la région à la liberté, la dignité, l'égalité, le progrès et la prospérité, a-t-il dit. Les groupements économiques régionaux sont devenus un impératif incontournable pour tous les pays qui nourrissent l'espoir de jouer pleinement leur rôle en tant qu'ensembles actifs, influents et dynamiques ayant du poids au sein de la communauté internationale, a-t-il ajouté. L'unité maghrébine est un rêve que caressent depuis longtemps les générations maghrébines, désireuses de jouir de leurs liberté et dignité et de l'ensemble de leurs droits politiques économiques, sociaux et culturels, a-t-il poursuivi. Et Moulay Ali Drissi d'insister sur l'urgence pour les pays maghrébins de faire vite pour gagner le temps perdu et réaliser l'unité du Maghreb entre des pays qui recèlent tous les facteurs et ingrédients nécessaires à la réalisation de ce projet au niveau géographique, historique, culturel et civilisationnel. Pour ce faire, a-t-il expliqué, il est nécessaire de déployer d'intenses efforts pour créer les conditions propices à l'avènement de l'ensemble maghrébin, condition sine qua non pour l'émancipation des peuples maghrébins. Outre Moulay Ali drissi, la délégation du PPS comprenait Mohamed Khokhchani, membre du BP du parti. La participation marocaine a été fortement saluée par le congrès avec la présence de deux autres délégations représentant l'Union socialiste des Forces populaires et le Parti de l'authenticité et de la modernité. A l'issue de ce congrès, tenu sous le slogan «Pour la construction d'un consensus national», et le retrait de son chef historique Hocine Aït Ahmed, le FFS s'est doté samedi d'une présidence collégiale, composée de cinq membres, dont une femme. Le Premier secrétaire sortant Ali Laskri, est la personnalité majeure de ce collectif, selon la presse. Selon Hocine Ait Ahmed, le but de son parti, créé en 1963, est de « construire un Etat de droit et de démocratie».