Santé On ne badine plus avec les cliniques privées qui n'accordent que peu ou aucun intérêt à la santé des citoyens, malgré le fait que ces derniers sont souvent contraints de régler des factures bien salées contre des services douteux. Rien qu'au cours des quatre premiers mois de l'année 2013, 170 cliniques privées ont fait l'objet d'inspection de la part des services du ministère de la Santé. Selon le ministère, 10 cliniques sont concernées par des écrits envoyés au Secrétariat général du gouvernement pour prendre les dispositions appropriées pour fermeture ou mesures à prendre (sanctions) pour non-conformité aux normes ou exercice illégal de la médecine. Il s'agit, selon le ministère, de la Clinique «les Bonnes œuvres du cœur» à Casablanca, Clinique «Sidi Bennour» à Sidi Bennour, Clinique «Al Hilal» à Sidi Bennour, Clinique «Taounate» à Taounate, Clinique «Atlas» à Marrakech, Clinique «Al Massira» à Marrakech, Clinique «Al Amana» à Khémisset, Clinique «Atlas» à Fès, Clinique «Al Qaraouiyine» à Fès, Clinique «Al Massira» à Agadir. En effet, il n'ya rien de plus sacré que la santé et la vie à protéger sur terre. Secteur où les établissements publics sont constamment en compétition avec les cliniques privées, la santé et sa protection requièrent beaucoup plus de vigilance et de rappel à l'ordre que d'autres domaines d'activités à caractère social et humanitaire. Pour la mise à niveau du secteur dans ses composantes publique et privée, les services d'inspection du ministère de la Santé multiplient en effet les interventions dans toutes les régions du pays pour s'enquérir de la situation des cliniques privées et de leur conformité à la déontologie qui régit le secteur. Outre le ministère, l'Association nationale des cliniques privées au Maroc est donc appelée à assumer ses responsabilités pour rappeler à l'ordre les cliniques concernées et s'assurer du bien fondé des infractions et les anomalies relevées par les services d'inspection du ministère. Il est en effet prioritaire pour elle de défendre et de sauvegarder les intérêts de ses membres tout en tenant compte de la nécessité pour l'Association de préserver la bonne réputation et la bonne image de la majorité des cliniques privées du pays, qui s'acquittent convenablement de leur tâche. L'Association se doit aussi de soutenir l'action du ministère visant la mise à niveau des cliniques «guérissables» et l'assainissement du secteur des charlatans et autres cas «désespérés», qui portent atteinte à la réputation du médecin marocain en général.