Une nouvelle mégapole touristique Située sur la côte atlantique et à proximité de la capitale économique du Royaume, El Jadida, Mazagan selon l'ancienne dénomination portugaise de la ville et actuelle préfecture de la province, est le joyau de la région Doukkala-Abda... L'une des villes connues par ses belles plages, ses nombreux événements et encore plus par la sympathie de ses habitants, elle aspire à un futur touristique d'exception en prouvant qu'elle a sa grande place dans un tel domaine pour le Maroc qui se veut un pays touristique par excellence. La région Doukkala-Abda est en passe de devenir, en effet, une mégapole touristique. Carrefour entre trois pôles régionaux (Casablanca, Marrakech et Agadir) avec une façade maritime de 300 km, elle se positionne, dès aujourd'hui, comme une région qui a sa place dans l'avenir touristique économique du pays. L'attractivité de la région s'illustre, tout d'abord, dans la tradition équestre nationale par le célèbre Moussem Moulay Abdellah Amghar, célébré depuis des dizaines d'années, rassemblant chaque année plus de 1600 cavaliers de différentes régions du Royaume et attirant plus de centaines de milliers de visiteurs, ensuite, par d'autres rendez-vous annuels de renommée. Le Salon du cheval, le festival Jawhara, qui rassemble un parterre d'artistes locaux, arabes et internationaux, les malhouniates, le festival international de la fauconnerie et d'autres manifestations culturelles internationales qui ont permis d'étaler les charmes de cette ville côtière. La région a vu également une amélioration au niveau de la capacité d'hébergement avec un taux de croissance annuel moyen de 13.4%.Cette hausse est, majoritairement due à la concrétisation du plan Azur, et a ainsi permis d'augmenter sa capacité hôtelière de 45% en 2009, date d'ouverture de la station balnéaire Mazagan Beach&Resort. Cette dernière, constituant la locomotive de la région, a offert des possibilités d'accueil appréciable avec des partenaires institutionnels de taille comme la CDG Développement et la MAMDA. Abordant les projets touristiques inscrits dans le cadre de la stratégie nationale «Vision 2010-2020», à savoir la réhabilitation du site de Madinat Al Moujahidine, l'aménagement touristique des quais entre Oum Errabie et la médina d'Azemmour, l'aménagement de l'espace du Moussem de Moulay Abdellah et la création d'un camping international à Mharza Sahel, la valorisation de la fauconnerie, la création d'un centre équestre, la création d'une base nautique à Sidi Bouzid et la conception d'un circuit touristique axé sur la passion du cheval et la découverte de l'arrière-pays des Doukkala: Boulaouane, Mhioula et Azemmour sont d'autres projets qui embelliront la cité. Ces projets impliquent également la valorisation des richesses culturelles et naturelles de l'arrière-pays des Doukkala avec la création d'un village touristique à base des Tazotas (cabanes agricoles), la mise en place d'un Pays d'accueil touristique (PAT) au niveau de la kasbah de Boulaouane et la valorisation des produits de terroir via le projet ''Aire du coq Beldi". Tous ces atouts ont permis au secteur de connaître une dynamique et ont confirmé que la région est une destination touristique d'avenir. **** Conseil municipal El Jadida La session du mois d'avril annulé ! Finalement, la session du mois d'avril a eu lieu, comme annoncé, dans son 2e round le lundi 06 de ce mois à huis clos. Mais comme prédit et annoncé dans ces mêmes colonnes, elle ne s'est pas déroulée sans accrocs et accrochages. L'opposition ne pouvait plus ne pas jouer son rôle qui lui sied en raison des scandales qui ont éclaté au grand jour et qui sont devenus le quotidien des discussions des citoyens et, bizarrement, certains élus du tracteur auquel appartient le président et son second direct qui avait présidé les travaux de cette session. Et c'est encore bizarre que ce soit le président de la commission du patrimoine, appartenant au tracteur, qui intervient le premier en exigeant le report sine die des points relatifs aux cessions du patrimoine communal et les autres concernant le règlement de situations irrégulières de certaines bâtisses tout en insistant que la commission, qu'il préside, doit en débattre avant le conseil. Manœuvre ou tactique pour se débarrasser, de son plein gré (la majorité), d'un embarras dont les aboutissants étaient encore imprévisibles, ou bien il avait été signifiée à cette majorité de retirer ces points de l'ordre du jour et on a usé de ce procédé pour «garder» la tête haute. En tous les cas, et cela n'a jamais été enregistré dans les annales du pachalik, l'autorité locale avait rédigé le jour même son P.V de la session. Une première qui laisse croire que les hautes instances provinciales suivaient de près la situation. Une épine que pense la majorité avoir tiré de son pied. Car, d'après une source fiable, les autorités provinciales ne sont pas restées face à tous ces scandales qu'Al Bayane a été le seul à avoir dévoilés au grand jour, preuves à l'appui. D'autres malversations, des dilapidations de deniers publics, escroqueries, fraudes, falsifications et autres sont, en ce moment, d'actualité si bien que l'on craint que le divulgué, officieusement, ne soit là qu'une goutte d'eau dans un océan. Ces méfaits ne peuvent être imputés uniquement à ce conseil municipal, mais à certains de ses prédécesseurs ainsi qu'à des corrompus véreux de la commune, de la province et du ministère de l'intérieur. On a toujours en tête le désastre du projet du centre commercial d'El Kalâa qui a foiré à cause de la cupidité de l'ingénieur municipal à l'époque et l'architecte dudit projet qui s'était entêté à entamer les travaux de construction sans une étude préalable du sol. Ce qui a causé à la municipalité une perte de plusieurs milliards de centimes pour s'acquitter des intérêts des crédits contractés auprès d'une banque pour sa réalisation. On s'étonne, également que le ministère de l'intérieur ait donné son aval pour sa liquidation à raison de 2.500,00 DH le m2 alors que le m2 nu dans ce coin atteint facilement les 10.000,00 DH. Pourtant, le ministère avait dépêché deux inspecteurs quand un vice- président avait observé un sit-in pour protester contre ce prix arrêté par le conseil afin de s'enquérir de la situation. Les deux responsables à l'intérieur avaient écouté le gréviste, des fonctionnaires et des citoyens. La vérité leur avait été dite. Mais paradoxalement, et au lieu d'un veto du ministère, le cahier des charges relatif à ce projet a été approuvé. Que s'est-il passé ? Dieu seul le sait. En tous les c'est un proche du président qui en a bénéficié. Aujourd'hui, le contrat de vente devrait être résilié pour non-respect de l'article 16 du cahier des charges. Mais la procédure de vente poursuit son bonhomme chemin. Parce que le président le veut. On s'étonne, aussi, qu'aucune enquête ne soit encore ouverte au sujet de l'avenue Annasr dont on a voulu faire une corniche à l'instar de celle de Casablanca (mon œil !). Tout le monde se rappelle que pour la réaliser, on avait utilisé le sable de la plage et l'eau de la... mer (sic) pour édifier les murs. Et pour cause ! S.M le Roi Mohamed VI devait l'inaugurer. Et au lieu de refaire les travaux, on les a laissés tel quel avec la même enveloppe budgétaire. Le responsable de cette supercherie est le même que celui qui avait participé à la mascarade du centre commercial d'El Kalâa! Pourtant, il est toujours là à son poste de «manitou» à la province. Le projet est toujours bloqué puisque la réception provisoire n'a pas été délivrée. Autant de méfaits dont les acteurs principaux sont des présidents, dans leur majorité, appartenant à des partis de l'opposition qui nous ratatinent les oreilles avec des discours bidon critiquant le gouvernement de Benkirane, rien que pour lui mettre les bâtons dans les roues afin d'entraver les processus de réformes entamés par ses ministres. Si la bonne foi de cette opposition est évidente qu'elle commence, tout d'abord, par assainir son intérieur d'où émane le véritable mal freinant les développements économique et social des régions et par là du pays. La municipalité d'El Jadida est un modèle de la malveillance, des transactions louches, de la corruption et du je-m'en-foutisme. Pour notre premier ministre, «les crocodiles» et «les corrompus» existent, bel et bien, dans notre ville. Vos militants du PJD, qui côtoient ces pseudo-gestionnaires de la chose publique dans les sessions du conseil, sont mieux placés pour vous informer. Les méfaits de ces responsables (sic) n'honorent point et notre Roi et les démocrates. Ne pas leur demander des comptes ne ferait qu'injecter une dose de déception dans les esprits du citoyen. Vivement une réaction vive de votre part. Des élus véreux, corrompus et corrupteurs ne meublent, hélas, que trop l'environnement de nos collectivités locales véritables locomotives du développement du Royaume !