en actuariat "Méthodes statistiques et applications en actuariat et finance" est le thème d'une école de recherche qui aura lieu du 8 au 13 avril à la Faculté des sciences et techniques relevant de l'université Cadi Ayyad de Marrakech. Organisée en collaboration avec le Centre international de mathématiques pures et appliquées (CIMPA), cette rencontre a pour objectifs d'offrir aux étudiants et aux enseignants-chercheurs une formation de base dans le domaine des mathématiques appliquées à la finance et à l'actuariat et permettre aux professionnels ayant une double compétence en mathématiques et en industrie financière les bases théoriques indispensables aux métiers de la finance et de l'actuariat, issues des résultats récents des méthodes probabilistes, statistiques et numériques. Elle vise également à promouvoir et encourager des discussions entre spécialistes de la statistique, de l'industrie financière et des sciences actuarielles du bassin méditerranéen. Monde arabe : baisse de 37,4 % des IDE en deux ans Les investissements directs étrangers (IDE) dans le monde arabe ont atteint 43 milliards de dollars en 2011, soit une baisse de 37,4 % par rapport à 2010, selon le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al Arabi. M. Al Arabi, qui intervenait lors d'une conférence sur "l'investissement arabe et la coopération internationale face aux défis actuels", a mis en garde contre le risque de la hausse du taux de chômage dans les pays arabes, qui affecte 16 % de la population active. Il a ajouté que le monde arabe compte des millions de chômeurs, relevant que la faible capacité des pays arabes de drainer davantage d'investissements directs étrangers est considérée comme l'un des principaux facteurs ayant contribué à la hausse du taux de chômage. Dans ce sens, le secrétaire général de l'organisation panarabe a insisté sur l'impératif de créer un climat favorable à l'investissement à travers la facilitation des procédures liées notamment au transfert et à la protection des capitaux. Sonasid : Le résultat net a fondu de moitié en 2012 Le résultat net de la société nationale de Sidérurgie (Sonasid) a affiché une forte baisse en 2012 pour s'établir à moins 78 millions DH contre 148 millions DH en 2011. Selon le DG de la société, Ayoub Azami, l'activité de Sonasid a généré un chiffre d'affaires de 4,74 milliards DH en retrait de 11 % lié essentiellement à la baisse du volume "fil machine", des exportations, des ventes billettes et des prix de vente. L'exercice 2012 a été caractérisé par un premier semestre bénéficiaire (60 MDH) en ligne avec les résultats de 2011 et un second semestre plus difficile sur fond de crise économique internationale et ouverture totale du marché marocain. La baisse des prix durant les six derniers mois est la conséquence directe de la crise des pays du sud de l'Europe qui connaissent une surcapacité de production sans précédent du fait d'une demande en très nette régression engendrant une forte dégradation du prix à l'international, a-t-il expliqué. Delattre Levivier Maroc : des performances meilleures que prévu Le RNPG de Delattre Levivier Maroc (DLM) s'est élevé à 30,2 millions DH en 2012, contre 29,2 MDH en 2011, a indiqué son DG, Eric Cecconello. Cette amélioration s'explique par la hausse de 23% des commandes, à plus de 910 millions DH, contre 738,5 MDH en 2011. Le DG a fait constater la hausse de 26,5 % du résultat d'exploitation consolidé suite au déploiement des synergies entre les sociétés du groupe, ainsi que l'amélioration de la part de l'export dans ses activités, passant de 24 % en 2011 à 33 % en 2012. L'exercice 2012 a également été marqué par une prise de participation majoritaire de 50,1 % dans la filiale Delattre générale de mécanique (DGM) afin de développer une part significative des travaux récurrents en maintenance et favoriser les synergies au sein dudit groupe. Selon le DG, 2012 a connu une augmentation de capital passant de 62,5 millions DH à 125 millions DH, par distribution d'une action gratuite pour une action ancienne. Dette extérieure: l'encours atteint 212,7 milliards DH en 2012 ou 25,4% du PIB L'encours de la dette extérieure publique du Royaume atteint 212,7 milliards DH en 2012, soit 25,4% du PIB, en hausse de 12,5% par rapport à 2011 et de 8,3% par rapport à fin septembre 2012. Par emprunteur, la dette du Trésor polarise 54,9% de l'encours global contre 44,5% pour les établissements publics; le reste étant détenu par le secteur bancaire et les collectivités locales à hauteur de 0,4% et de 0,2% respectivement. La structure de la dette extérieure par devise laisse apparaître une prédominance des prêts libellés en Euro, représentant à eux seuls 72,7% de l'encours global, contre 9,9% pour le Dollar, 5,6% pour le Yen Japonais et 11,8% pour les autres devises. Pour leur part, les charges globales de la dette ont porté en 2012 sur un montant global de 6 milliards en repli de 70,8% comparativement à 2011. Les charges en principal se chiffrent à 3,8 milliards DH en recul de 72,1% tandis que les charges d'intérêts se montent à 2 milliards DH, en baisse de 68,1%. S2M : un résultat net en repli de 6,6% à 13,3 à fin 2012 A fin 2012, S2M enregistre un chiffre d'affaires de 171,4 millions DH, en appréciation de 23,7% par rapport à 2011. Par pôle, les revenus globaux sont drainés à hauteur de 59,2% par l‘activité production contre 64% une année auparavant. Par région géographique, le CA est généré à 58% au Maroc, 31% en Afrique et 10% au Moyen-Orient. La part des revenus récurrents (maintenance logiciel, redevances TPE et outsourcing) ressorti à 65% sur l'année 2012. Compte tenu de l'alourdissement des charges d'exploitation de 24,9% à 154 millions DH, le résultat opérationnel limite sa hausse à 12,7% pour se fixer à 26,4 millions. Le résultat financier creuse, pour sa part, son déficit à -2,1 millions DH contre -1,3 million en 2011. En parallèle, le résultat non courant ressort à M MAD -9,4 contre M MAD -4,1 en 2011, dans la lignée de l'effort de provisionnement des créances sur les pays connaissant une conjoncture difficile tels que l'Iran et la Syrie. In fine, le résultat net se déleste de 6,6% à 13,3 millions. FERTIMA : un résultat net dans le rouge et des fondamentaux fragiles En 2012, FERTIMA a évolué dans un contexte sectoriel marqué par un recul de la demande d'engrais. Le chiffre d'affaires se replie de 16,6% à 584 millions DH. Le résultat d'exploitation ressort déficitaire à -4,6 millions contre 19,5 millions en 2011. Intégrant un résultat financier de -18,5 (vs. -15,2 MDH en 2011) et un résultat non courant de -1,2 million DH, le résultat net ressort déficitaire à -27,3 millions DH (contre -1,1 million en 2011). Au niveau bilanciel, l'endettement net se replie de 24,2% à 314,6 millions DH, fixant néanmoins le niveau de gearing à 483,6% contre 449,5% à fin 2011, suite à la dégradation de 29,5% à 65 millions DH des capitaux propres. Pour les analystes de BMCE Capital, FERTIMA rebascule dans le rouge, impactée négativement par de mauvaises performances commerciales. La baisse de la production d'agrumes dans l'ensemble du pourtour méditerranéen (Maroc inclus), ayant impacté négativement le volume des ventes de la société.