Le 7ème congrès de l'Union nationale des ingénieurs marocains (UNIM) aura lieu les 20, 21 et 22 avril 2010 à la ville de Bouznika. Mourad El-Ghazali, membre du bureau national de cette instance a indiqué dans une déclaration au journal Al Bayane que le congrès- qui se tiendra conformément au statut principal de l'UNIM- sera consacré au renouvellement des structures de l'UNIM, notamment ses organes décisionnels. La commission administrative de l'UNIM réunie le 7 janvier 2012 a décidé que le 15 mars sera la date d'échéance pour la tenue des assemblées générales et l'élection des congressistes. L'enjeu crucial de cette rencontre « sera également de débattre de toutes les possibilités et moyens pour la mise en place de l'Ordre national des ingénieurs », souligne El-Ghazali. Et d'ajouter que « l'importance de cet organe consiste à réorganiser le métier des ingénieurs et mettre un terme à l'anarchie régissant leur secteur. Notre interlocuteur met aussi l'accent sur l'octroie des diplômes par des écoles qui ne répondent nullement aux critères de la formation scientifique. Par ailleurs, l'UNIM envisage d'organiser un sit-in de protestation, et ce, le mardi 24 janvier courant devant le siège du Haut Commissariat aux Eaux et Forêts. Selon un communiqué de l'UNIM, cette décision s'explique par le non-respect du Haut Commissaire aux Eaux et Forêts de son engagement qui est de rétablir dans son droit le président de l'UNIM après avoir été « déchu abusivement de ses fonctions », note la même source. Rappelons que le président de l'UNIM qui n'est autre que Abdellah Saïdi, et qui occupait le poste du directeur régional au sein du Haut commissariat, a été écarté rien que pour avoir participé à une grève. Dans ce sens, l'UNIM a décidé de saisir le Chef du gouvernement pour trouver une issue visant à résoudre ce dossier. Soulignons aussi que ce 7 ème congrès sera une occasion pour actualiser le dossier revendicatif des ingénieurs, lit-on dans le document. La commission administrative a, ainsi, appelé à la réouverture d'un dialogue avec le gouvernement pour débattre tous les points, encore en suspens, contenus dans le dossier revendicatif et ce conformément à l'accord signé le 28 juin 2011. En fait, ces points concernent essentiellement l'amélioration des salaires, la revalorisation de la formation et l'organisation de la profession de l'ingénieur.