installée en Europe Le projet Face Maroc «Faciliter la création d'entreprises au Maroc grâce à la mobilisation de la diaspora marocaine installée en Europe» est une initiative lancée en 2009 par quatre partenaires stratégiques : la fondation IntEnt aux Pays-Bas, l'AFD en France, le CIM en Allemagne et IntEnt Maroc au Maroc, en collaboration avec l'Union européenne, qui finance 67.14% du projet, dont le but fondamental est le développement économique durable et la création d'emploi au Maroc. Cette initiative, en effet, vise essentiellement à encourager la diaspora marocaine résidant en Europe pour investisse son savoir faire acquis dans leurs pays d'accueil. Dans ce cadre, IntEnt Maroc, aide les entrepreneurs marocains résidant à l'étranger, notamment dans le montage de leurs projets économiques à savoir la création de PME et de TPE. A ceci s'ajoute le soutien et l'accompagnement local dans toutes les démarches de création de leurs entreprises dont un réseau de coopération entre l'Europe et le Maroc a été créé pour faciliter les procédures administratives des projets. Sachant que la communauté marocaine résidant à l'étranger représente 3 millions de personnes, soit presque 10% de la population du pays d'origine, 85% d'entre eux sont installés en Europe. Néanmoins, elle avait transféré 27,07 milliards de dirhams au Maroc, contre 26,96 milliards de dirhams durant la même période de l'année précédente, soit une hausse de 0,4%. De plus, les transferts de fonds des MRE vers le Maroc représentent environ 9 % du PIB du pays, indique le communiqué presse des organisateurs. Par ailleurs, le Maroc, dans cet esprit, accorde une grande importance au secteur privé dans le but d'attirer le grand nombre des investisseurs internationaux et nationaux, malgré les problèmes confrontés à des défis liés aux réalités culturelles du pays ainsi qu'à une certaine rigidité administrative. En outre, le grand défi pour le pays est de faire davantage bénéficier à la fois les MRE, leurs communautés d'origine et le pays de ces transferts en facilitant l'augmentation du niveau d'investissement productif et en appuyant le montage de projets allant dans ce sens, sachant qu'il existe aussi un risque de déclin des transferts d'argent avec la seconde vague d'immigrés, moins habituée à envoyer de l'argent dans le pays d'origine. A lumière du projet Face Maroc, Eneko Landabur, ambassadeur de l'union européenne, a insisté, Lors d'un point de presse le mardi 15 janvier à Casablanca, sur l'importance de cette expérience qui s'inscrit dans le cadre des Coopérations Nord-Sud, en insistant sur le rôle fondamental des immigrants dans le développement de l'économie marocaine. De plus, ce type d'initiative cofinancé par l'Union européenne est un acte, d'abord, de solidarité et d'échange pour dépasser cette crise qui frappe tout le monde. Mr. Landabur a mis l'accent sur l'importance de l'aide du ministère de tutelle aux initiatives comme IntEnt Maroc pour réaliser leur projet. Pour sa part, Sabihi Abdelfattah, responsable au ministère chargé des Communauté marocaine résidant à l'étranger, a déclaré que «le ministère renforce ces efforts dans l'aide et le suivi des projets des Marocains résidant à l'étranger. Un programme de mobilisation de compétences qui s'inscrit dans la politique économique marocaine est mis à la disposition des entrepreneurs. Des projets qui vont attirer un nombre important d'investisseurs étrangers et marocains, et qui auront d'intéressantes retombées sur l'économie nationale. À vrai dire, ces projets sont une occasion pour tisser des bonnes relations avec les pays d'accueil et le renforcement des aides sur le niveau bilatéral.» De son coté, Aziza Sehli, entrepreneure dans le secteur agricole, «estime que les entrepreneurs étaient hésitants au départ. Mais aujourd'hui, leur vision a changé avec l'arrivée d'une telle initiative et projets qui motivent les immigrants marocains à investir dans leur mère partie. IntEnt Maroc «m'a beaucoup aidé dans la réalisation de mon projet agricole. Cette fondation, en revanche, m'a facilité toutes les procédures et les tâches. C'est grâce à eux que mes mon projet avec mes deux partenaires espagnoles a vu le jour» s'est-elle félicitée.