La culture dans notre budget de l'Etat, c'est comme la place que lui réservent certains de nos journaux nationaux : la dernière page. C'est du moins ce que se plaisait à dire un ex-responsable de ce département. A juste titre. Car on devrait investir ce qu'il faudrait, si on veut, vraiment, faire de ce secteur, immatériel, un créateur, réel, de valeur ajoutée. Ou pour contrecarrer le «vol d'identité», le pillage systématique et multiforme dont souffre notre patrimoine culturel, musique, terroir, habits, architecture, artisanat... Ou encore pour éduquer, ou rééduquer, ceux parmi ce grand peuple qui ne respectent pas ce patrimoine en laissant autant de déchets et autres immondices salir nos monuments historiques, au lieu d'en être fier, en les restaurant et en les mettant en valeur. A croire que nous aurions un sérieux problème avec notre histoire, comme le font remarquer certains touristes écœurés. Mais pour cela aussi, l'école publique est incontournable.