La larme qui a coulé sur la joue de Barak OBAMA, lors de la réunion de remerciement des volontaires qui l'ont aidé durant sa campagne électorale est étonnante, mais ô combien rassurante. Il a beau être le président du plus puissant pays du monde, celui qui tient la télécommande de la bombe atomique et qui peut l'utiliser à tout moment ou, encore, celui qui dirige la première économie mondiale,... il reste un homme. Un homme, il est vrai, à qui on demande d'être un surhomme, en le soumettant à une terrible pression. Après avoir réussi à passer tous les filtres pour mériter d'être candidat, il fallait qu'il résiste à une longue campagne électorale tout en continuant à assumer les lourdes responsabilités de président en exercice. Même si une année et demie de campagne, pour un mandat de quatre années, ce qui paraît disproportionné, cela importe peu pour les pauvres de New York. Leur larme à eux est autrement motivée. Terrassés par l'ouragan Sandy et par la neige prématurée, ils apprennent que la campagne électorale présidentielle a coûté l'équivalent de quatre fois le PIB d'un pays comme le Nigéria, avec ses 110 millions d'âmes et son pétrole !