Notre folklore est aussi riche que varié. Il sous-tend tous nos secteurs d'activités. Tenez, ne vous étonnez pas de l'état de la majorité de nos taxis et taxi-drivers. Remarquez juste à quelle vitesse nos concitoyens, du moins ceux qui peuvent, courent derrière le taxi qu'ils ont sollicité et qui s'arrête toujours quelques mètres plus loin. Quel bonheur, quand la déception ne suit pas ; ce qui est souvent le cas. Car, nous avons les seuls taxis au monde à qui c'est à l'usager de demander au taxi dans quelle direction il va et non pas l'inverse ! Les taxis casablancais ne circulent d'ailleurs, pendant les périodes de grande affluence, que sur les circuits qu'ils savent dégagés. Tant pis pour vous si vous devez vous rendre dans une zone à forte circulation. Et puis, si vous avez la chance d'être embarqué par un taxi, attendez-vous toujours à ce qu'il s'arrête, autant de fois qu'il lui plaît, jusqu'à ce qu'il fasse... le plein de clients. Il peut même vous demander de changer de place. Affinité ou intimité des nouveaux arrivants oblige ! Avant que le taxi ne continue sa folle course, qui vous fait croire que la ville est enregistrée à son nom auprès des services du cadastre. C'est comme si les taxis ont décidé de faire endosser à leurs clients la responsabilité de leurs prétendus problèmes. Vivement des transports publics de rechange performants. Y compris des taxis de qualité, à des tarifs corrects, pour ceux qui peuvent payer. Il y va de l'image de nos villes et de notre tourisme.