A l'aube d'une impulsion majeure au partenariat Maroc-CCG Entretenant des relations politiques privilégiées, le Maroc et les pays du Golfe s'apprêtent à donner une impulsion majeure à leur partenariat économique à l'occasion de la tournée de SM le Roi Mohammed VI dans quatre Etats de la région, en l'occurrence l'Arabie saoudite, le Qatar, le Koweït et les Emirats arabes unis. La solidarité agissante entre le Maroc et les pays membres du Conseil de la Coopération du Golfe (CCG) ne s'est jamais démentie aux plans politique et diplomatique. Aujourd'hui, et d'une volonté commune, le cap est mis sur l'économique, à une ère où le co-développement est devenu le mot d'ordre dans les relations internationales, puisque le destin des Nations se construit désormais bilatéralement ou multilatéralement. Cette relation spéciale, qui défie les lois contraignantes de l'éloignement géographique, a franchi, l'année dernière, un palier capital dans ce sens, grâce au partenariat stratégique scellé entre le Maroc et le CCG et portant sur des dons de l'ordre de 5 milliards de dollars sur la période 2012-2016, soit une contribution d'un milliard par an en faveur du Royaume. Les visites de travail officielles dans les quatre pays du Golfe, qui débutent ce mardi, à partir de l'Arabie saoudite, seront donc porteuses d'une grande teneur économique, ce qui devrait avoir un impact positif sur le processus de développement global dans lequel s'est inscrit le Maroc, qui a fixé des priorités nationales de nature à répondre aux besoins socio-économiques des citoyens. Cette orientation traduit dans les faits le souci permanent du Souverain quant au progrès, à la modernisation et à la prospérité de la société dans son ensemble. En capitalisant sur la qualité des liens tissés au fil des ans avec les pays du Golfe, dont les économies sont en pleine expansion, SM le Roi donne tout son sens à cette vision de l'avenir du Maroc, en œuvrant inlassablement à le mettre à l'abri des conjectures inhérentes à la phase de doute que traverse le monde à cause des répliques interminables de la crise économique et des incertitudes de demain. La nouvelle étape inaugurée dans les rapports Maroc/CCG intervient dans le sillage de l'engagement personnel du Souverain à faire aboutir le partenariat d'excellence entre les deux parties, dont les rapports tirent leur force et leur essence dans les profondes relations de fraternité entre familles régnantes. Des liens ancrés dans l'histoire commune et marqués par la cordialité, la considération, le respect mutuel et la solidarité à toute épreuve. C'est en se basant sur ce socle solide que SM le Roi a entrepris de renouveler cette relation en mettant l'accent sur le volet économique, qui reste le nerf de la guerre en en ces temps modernes. Une manière de servir les intérêts communs et particuliers de chacune des deux parties, puisque tout le monde y trouvera son compte au final. De ce fait, le partenariat stratégique Maroc/CCG est bénéfique dans les deux sens. D'une part, le Royaume offre aux investisseurs désireux de s'implanter sur ses terres des gages de sécurité et de stabilité, acquises à la faveur d'un projet national inclusif ayant su intégrer les revendications et les attentes des différentes forces sociales et politiques. Une donne qui fait défaut dans l'environnement immédiat et qui fait en quelque sorte la particularité marocaine. De l'autre, les pays pourvoyeurs de fonds tirent profit des avantages certains qui sont ceux d'un pays émergent avec une économie disposant d'une importante marge de développement et d'atouts innombrables, dont les plus éloquents sont la disponibilité de ressources humaines qualifiées, un système incitatif des plus attrayants, un climat des affaires en perpétuelle amélioration et une manifeste volonté politique de remédier aux lacunes pouvant surgir d'un moment à l'autre. C'est un Maroc ouvert, réconcilié avec soi-même et projeté vers l'avenir qui se met au travail pour construire son propre modèle économique, après avoir réussi à anticiper sur le gros des revendications politiques de ses forces vives. Un Maroc qui, tout en optimisant ses ressources nationales, va à la conquête des investissements pour garantir un logement décent à ses citoyens, leur donner une vie digne et créer de l'emploi, tant que possible.