Agadir, l'une des plus belles baies du monde avait été privilégiée d'accueillir en son sein le prestigieux congrès germanique de la fédération des agences des voyages (DRV), il y a quelques temps. Ce n'était pas du tout le fait du hasard si les décideurs de ce puissant organisme dans l'univers de l'industrie touristique avaient donc opté pour la première station du royaume afin de tenir leurs assises annuelles. Cette destination aux multiples qualités et vertus très connues en Allemagne, depuis déjà belle lurette a été malheureusement boudée par ce marché de grande envergure. La clémence du climat, la somptuosité des infrastructures et la disponibilité des divers intervenants on toujours été des atouts majeurs pour la relance de ce marché. Mais, depuis, l'espoir qu'on nourrissait, au lendemain de ce grandiose événement ne donnait pas, hélas, suite, à la grande déception des professionnels et au grand discrédit de la destination. Cependant, il ne faudrait surtout pas baisser les bras devant cette situation critique. En fait, l'Allemagne disperse dans la planète plus de 75 millions de touristes par an, grâce justement à la vista de son système de management de voyage, puissamment et savamment orchestré par les Tours Opérateurs de haut calibre universel. Aussi, les allemands avaient-ils une prédilection manifeste pour notre pays, notamment Agadir, en tant que produit balnéaire de choix. Une tradition que nous n'avons pas pu maintenir ni développer pour des raisons de mauvaise gouvernance en termes de promotion et de marketing. Actuellement, le marché est incontournable et se hisse parmi les plus porteurs du globe, en dépit de la crise qui touche directement la bourse des voyageurs allemands. Tout le monde en est conscient, y compris la compagnie aérienne nationale qui a décidé de placer des vols supplémentaires, là où le besoin se fait ressentir. Le département de tutelle met pareillement les bouchées doubles pour mettre davantage d'antennes dans le territoire allemand, en complément de celui déjà installé à Düsseldorf. Il s'avère, en effet, anormal qu'un pays riverain comme la Tunisie en possède quatre dans les villes principales germaniques, alors que nous nous contentons, depuis longtemps, d'une seule délégation sans gros moyens matériels ni humains sur place. Il convient de souligner, néanmoins, que toutes les composantes du secteur aussi bien régionales que nationales continuent à nourrir de gros espoirs pour la relance et l'expansion de ce marché de haute notoriété. Le pays de Frans Beckenbauer et de Boris becker est un génie de l'Histoire contemporaine et il est loisible de s'en inspirer dans une industrie touristique en pleine émergence. Le Maroc dont Agadir, en particulier, en est un espace de haut standing, de par ses multiples donnes qui répondent entièrement à la stratégie nationale de tourisme. Il faut dire aussi que la nouvelle station balnéaire de Taghazout dont les chantiers sont entamés bien que timidement, constitue un atout supplémentaire en termes de capacités litières, talon d'Achille de toute promotion touristique, ainsi que l(apport notoire de l'arrière pays regorgeant d'exotisme, spécialement les gorges de Daddes et Toudgha, les sables de Merzouga..., sans parler de la diversification du produit de terroir, le miel, le safran, l'amande, l'argane...Les perspectives mises en avant, grâce au dynamisme de toutes les constituantes du secteur sont appelées de convaincre un marché jaillissant avec des TO influents, dont la part de notre pays ne dépasse guère les trois cents milles touristes germaniques par an.